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lundi 31 mars 2014

La petite femme aux cigarettes de Florian Houdart

Nombre de pages : 119 pages
Date de parution : 2011
Fiche du Livre

Quatrième de couverture
Anna, écoute-moi. Ecoute mon coeur qui te parle de ma terrible maladie. D'abord, ils m'ont pris ma conscience. J'étais quelqu'un de bon et ils ont fait de moi cet être sans scrupules. Ensuite, ils m'ont pris mes rêves et ma bonne humeur. Là, ce n'était pas encore trop grave. Les choses ont commencé à empirer quand quelqu'un d'autre s'est mis à penser à ma place dans ma tête. Ça m'épuisait. J'étais obligé de passer ma vie au lit. Après, ils m'ont pris mes yeux et j'ai vu le monde autrement. Et je peux t'assurer qu'il est vraiment horrible. Maintenant, ils m'ont mis une autre bouche. Ce n'est plus tout à fait moi qui te parle. Mais je suis encore là, derrière ce masque qu'on a collé sur ma vie, et je sens que je pourrais revenir à moi au travers de l'amour que j'aurais dû te donner, en dépit de toute convention sociale. Anna, aime-moi. Et je redeviendrai Louis, Gros Louis.


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Avis de chtitepuce
Je tiens à remercier les éditions Chloé des Lys pour ce partenariat, ainsi que le Sanctuaire de la lecture. Malheureusement, je ne pense pas rendre un très bon hommage à ce roman. Je n’ai pas été conquise par l’auteur, même si l’histoire reste touchante.
Florian Houdart nous offre une relecture du conte La petite fille aux allumettes, et nous décrit en quelques pages la déchéance d'une femme, d'Anna.

Tout d’abord, je n’ai pas été séduite par les illustrations de Guildéric qui pourtant décrivent bien chaque chapitre. Elles ajoutent un certain coté mystique, qui s’inscrit bien avec certaines scènes du roman, comme lorsque les personnages regardent les étoiles.
Je rajouterais que la quatrième de couverture est totalement illisible. Les encadrés ne sont pas alignés, et l'écriture est floue, je devais forcer pour lire, ce que je n'ai pas réussi à faire dans tous les cas. Je pense que cela pourrait arrêter plus d'un lecteur.

L’idée de fond est pas mal, reprendre un conte d’Andersen pour le calquer à la dure réalité. Réalité d’Anna, trentenaire, qui se bat au quotidien pour survivre jusqu’à l’élement déclencheur qui fera tout basculer.

Un prologue plutôt déroutant qui suit presque tout le roman, un style assez particulier qui ne m’a pas forcément faite adhérer à l’auteur mais, un épilogue émouvant.
Malgré le coté émouvant de l'histoire d'Anna, qui perd tout, à qui il ne reste que ses cigarettes, qu'elle fume, qu'elle revend... Je n'ai pas accroché au roman. Pourtant Florian Houdart met le doigt sur un point important de notre société, l'ignorance des gens face à la déchéance de certains.

Par rapport aux personnages, je ne sais pas trop quoi dire car aucun ne m’a plus plu qu’un autre. Anna est plutôt une femme faible, peut être dû à l’état de sa mère folle et à son enfance, dans tous les cas, elle se laisse faire par le destin.
Elle a aussi la chance de rencontrer des personnages bons qui lui rendront sa descente un peu moins terrible.

En conclusion, un roman court, 120 pages, il se lit vite, l'histoire est émouvante mais le prix, 26 euros, ainsi que la quatrième de couverture arrêteraient n'importe qui.

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