Nombre de pages : 88 pages
Date de parution : 2010
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Suivre l’exemple de la rivière du crépuscule, méditer sur un nuage, écouter le conte de la fleur, les avertissements des cigales, ou dire simplement ce qu’on a sur le cœur.
À travers sa poésie Lee Gil-won observe le quotidien avec un humour et un franc-parler particulier, un peu à part de la mouvance naturaliste moderne. Il aime célébrer les beautés de la nature, visibles ou mystérieuses comme autant de manifestations organiques de la société.
Avec ce recueil, il convie le lecteur à se nourrir d’une poésie de l’instant vivant, des connivences tristes, des vérités de l’existence ou de la joie hédoniste.
Date de parution : 2010
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Suivre l’exemple de la rivière du crépuscule, méditer sur un nuage, écouter le conte de la fleur, les avertissements des cigales, ou dire simplement ce qu’on a sur le cœur.
À travers sa poésie Lee Gil-won observe le quotidien avec un humour et un franc-parler particulier, un peu à part de la mouvance naturaliste moderne. Il aime célébrer les beautés de la nature, visibles ou mystérieuses comme autant de manifestations organiques de la société.
Avec ce recueil, il convie le lecteur à se nourrir d’une poésie de l’instant vivant, des connivences tristes, des vérités de l’existence ou de la joie hédoniste.
Avis de Lena
Eh bien, c'est la première fois que je lis un recueil de poèmes. J'avais déjà lu quelques poèmes à l'école mais ce n'est vraiment pas la même chose.
Avec ce livre, j'ai pu lire comme j'ai voulu, quand j'ai voulu et surtout, il n'y avait pas la contrainte d'une note de compréhension. Je me suis sentie libre et j'ai passé de très bons moments à découvrir ces poèmes.
Il faut dire que je n'ai pas tout compris mais certains s'ouvraient à moi comme une fleur, je comprenais le sens et ce que voulait transmettre l'auteur.
Lee Gil-Won n'a pas eu une vie facile, il nous parle de sa souffrance mais aussi de la nature, des fleurs. C'est d'ailleurs les passages que j'ai préférés.
Son écriture est fluide, calme, agréable. Ce sont des poèmes modernes, sans vers mais qui ont pour but de nous transmettre un petit quelque chose, un nouvel environnement, la Corée. Là-bas, les gens ne pensent pas pareils, ils ont une autre façon de vivre et c'était intéressant de le découvrir !
Le petit plus, c'est la couverture qui est magnifique et les images à l'intérieur du livre qui sont magnifiques !
Avec ce livre, j'ai pu lire comme j'ai voulu, quand j'ai voulu et surtout, il n'y avait pas la contrainte d'une note de compréhension. Je me suis sentie libre et j'ai passé de très bons moments à découvrir ces poèmes.
Il faut dire que je n'ai pas tout compris mais certains s'ouvraient à moi comme une fleur, je comprenais le sens et ce que voulait transmettre l'auteur.
Lee Gil-Won n'a pas eu une vie facile, il nous parle de sa souffrance mais aussi de la nature, des fleurs. C'est d'ailleurs les passages que j'ai préférés.
Son écriture est fluide, calme, agréable. Ce sont des poèmes modernes, sans vers mais qui ont pour but de nous transmettre un petit quelque chose, un nouvel environnement, la Corée. Là-bas, les gens ne pensent pas pareils, ils ont une autre façon de vivre et c'était intéressant de le découvrir !
Le petit plus, c'est la couverture qui est magnifique et les images à l'intérieur du livre qui sont magnifiques !
Avis de Satine
J'ai reçu ce recueil de poésie le mois dernier dans le cadre d'un partenariat entre le forum Accros & Mordus de lecture dont je fais partie et les Éditions Sombres Rets. C'est la première fois que je participe à ce genre de chose et j'en suis ravie. Merci à eux.
Un beau recueil naturaliste et sensoriel
Lee Gil-won est un poète qui s'intéresse beaucoup à la nature et aux mouvements plus ou moins perceptibles qui agitent l'âme humaine. Cela se sent dès qu'on a le livre en main et qu'on voit cette photo d'Antoine Coppola en couverture. Le titre du recueil (qui est celui du premier poème) illustre bien cette dimension spirituelle qui parcourt l'oeuvre du Coréen et certains des plus beaux poèmes de ce volume sont d'ailleurs ceux où l'auteur, en osmose avec son environnement, se sert de celui-ci pour traduire ses états d'âme.
Pas tout à fait abstraits mais plutôt sensoriels, ceux-ci nous font entrer dans l'univers de Lee Gil-won, simple, lyrique et mélancolique à la fois. Le poète se penche souvent sur des petits moments, le genre de pensées ou sensations quotidiennes auxquelles on ne prête pas toujours attention et en tire des textes beaux et souvent justes, illustrés par des photos imprimées en noir et blanc d'Antoine Coppola.
Des poèmes à savourer tranquillement
La rivière du crépuscule se lit rapidement si on enchaîne les cinquante poèmes mais il est plus judicieux de prendre son temps pour le lire, petits bouts par petits bouts ou de revenir parfois sur certains textes. C'est une approche que je privilégie la plupart du temps en matière de poésie et qui est encore plus appropriée ici car les poèmes étant courts, il serait très facile de tout lire en une heure voir moins mais de passer à côté.
La poésie répond à une autre logique que les oeuvres de fiction, aux textes plus abondants et principalement narratifs et a tendance à rebuter un certain nombre de personnes qui trouvent les poèmes trop simples ou trop abstraits. Or, il faut se laisser le temps de ressentir chacun des textes comme s'il s'agissait de musique. Ensuite, certains restent avec nous et d'autres beaucoup moins voire pas du tout mais cela permet une lecture juste et approfondie des recueils. Cela m'a permis d'apprécier certains des poèmes de l'auteur auxquels je n'aurais pas nécessairement prêté attention si j'avais tout lu dans la continuité.
Une ôde canine inattendue
Hormis ces textes sur le rapport avec la nature, on trouve également beaucoup de poèmes dédiés à la famille de l'auteur et plus particulièrement ses parents mais aussi à ses compagnons préférés : les chiens qui ont droit à pas moins de cinq poèmes !
En ce qui concerne ces derniers, j'avoue que ce sont ceux qui m'ont le moins convaincue. J'ai beau adorer les chiens et partager le point de vue de l'auteur à leur sujet, il y a là quelque chose d'un peu trop simple et de naïf pour que ces textes retiennent mon attention outre mesure.
Cependant, un de ces poèmes fait exception: "Personne ne savait" dans lequel le poète nous raconte de manière simple et terriblement brutale à la fois, la mort d'un caniche écrasé par des voitures. Un sujet a priori insolite pour un poème mais qui prend une grande force sous la plume de l'auteur qui ne fait par ailleurs pas d'excès de bons sentiments ici. Beaucoup de compassion pour le sort du pauvre animal, le récit qu'il en fait n'en demeure pas moins cruel par la brutalité des mots employés. C'est avec cette cruauté banale de la vie que Lee Gil-won décrit le mieux dans un certain nombre de poèmes, derrière l'apparente douceur contemplative de son écriture et celui-ci est sans doute un de ceux qui m'a le plus marquée.
Le lourd héritage de l'histoire coréenne
En préface du recueil, Antoine Coppola (qui est par ailleurs un spécialiste de la Corée) a écrit "Un court historique de la littérature et de la poésie coréenne moderne" qui revient sur la manière dont l'histoire du pays, très marquée politiquement, a influencé et inspiré l'activité poétique des auteurs coréens au fil du temps. On pourrait croire de prime abord qu'il s'agit simplement d'une manière de mettre en avant l'héritage culturel du pays, sans lien direct avec l'oeuvre de Lee Gil-won. Cependant, l'importance de cette préface apparaît à la lecture des nombreux poèmes dédiés à la famille et à la jeunesse de l'auteur ainsi qu'à certains lieux de Corée. Poèmes qui éclairent par la même occasion la vision douce-amère de la vie présente dans l'ensemble du recueil.
Les parents de l'auteur n'ont pas eu une vie facile et leur courage est à la fois un exemple et un lourd héritage pour lui qui semble avoir peur de ne pas être à la hauteur ("Les matins quand je me réveille à l'aube,/Elle est assise comme un Buddha/Avec un Sutra ouvert devant elle./Comment un corps tel que le sien/A-t-il pu donner le jour à une chose comme moi?/ Peut-être ne suis-je pas fait du sang de ma mère." - "Mère" p. 20-21). Un très beau poème, "Un héron blanc" qui parle de l'histoire douloureuse de la rivière Cheonggye qui a vu la guerre de Corée est suivi de façon éloquente par "Le jeu de la survie" où l'on suit les pas d'un soldat sur le champ de bataille.
Une force qui se révèle au fil de la lecture
Bien plus que dans de nombreux pays, l'Histoire est très présente et bel et bien vivante en Corée qui n'a toujours pas pansé ses plaies et c'est là que "La rivière du crépuscule" prend soudain une dimension tout autre que celle qu'on s'attendait à trouver au départ, au travers de ces poèmes naturalistes. Des ombres sont tapies derrière les paysages paisibles qu'aime à décrire l'auteur et cette rivière du crépuscule porte décidément bien son nom.
Le recueil s'achève avec force sur un poème à la mélancolie sereine, "Descendre le cercueil". On pourrait croire au départ que Lee Gil-won imagine son propre enterrement mais il s'agit plutôt du deuil de l'histoire douloureuse de la Corée marquée par la guerre dont il est question ici. "Le rideau est tombé après les applaudissements./Et demain qui enflammera de passion/ Cette scène rougeoyante de folie?/ Un jour lointain, Sur ces sièges vides,/ Il sera temps d'élever un monument."
Voici donc un petit recueil de poésie étonnant de force et de simplicité qui se révèle au fil de la lecture mélancolique mais souvent rempli d'humour. Je n'aurais sans doute jamais découvert ce livre si je n'avais pas participé à ce partenariat, donc encore une fois, merci aux Éditions Sombres Rets et au forum Accros & Mordus de lecture!
A propos des partenariats culturels
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe et/ou qui seraient intéressés, vous devez être le plus souvent inscrits à un forum ou un blog qui propose ce type de partenariat et qui publie les propositions de différentes maisons d'éditions. Les livres proposés sont tous des nouveautés et les maisons d'éditions mettent quelques exemplaires à disposition de lecteurs internautes à la condition que ceux-ci publient une critique sur le livre envoyé sur le forum et leur blog personnel s'ils en possèdent un.
Cela permet de créer un bouche-à-oreille autre que celui de la presse, des médias, des auteurs et des éditeurs qui peuvent ainsi recueillir l'avis de lecteurs passionnés. Évidemment, la critique n'a pas à être positive si vous n'avez pas apprécié le livre tant que votre avis reste constructif (je précise cela suite au débat qui a eu lieu sur la Toile après qu'une blogueuse se soit fait insulter injustement par un auteur, chose très rare dans le cadre de ces partenariats et intolérable).
Pour ma part, il s'agit de mon tout premier partenariat de ce type et je me suis inscrite à cette proposition de lecture car le livre me semblait intéressant. J'étais un peu anxieuse à l'idée de ne pas aimer. Quand on reçoit un livre gratuitement sans être (encore) journaliste accompagné d'un charmant petit mot de l'éditeur et qu'on est passionnée de lecture, on a envie d'aimer mais comme je suis intègre et entière, je n'aurais pas pu écrire d'article mensonger uniquement pour faire de la pub si je n'avais pas réussi à accrocher.
J'ai donc été soulagée et ravie d'avoir apprécié le livre de Lee Gil-won et de pouvoir ainsi participer à la promotion de "La rivière du crépuscule", un tout petit recueil qui n'a pas la chance de bénéficier de l'exposition médiatique qu'ont les auteurs des très grandes maisons d'éditions.
Un beau recueil naturaliste et sensoriel
Lee Gil-won est un poète qui s'intéresse beaucoup à la nature et aux mouvements plus ou moins perceptibles qui agitent l'âme humaine. Cela se sent dès qu'on a le livre en main et qu'on voit cette photo d'Antoine Coppola en couverture. Le titre du recueil (qui est celui du premier poème) illustre bien cette dimension spirituelle qui parcourt l'oeuvre du Coréen et certains des plus beaux poèmes de ce volume sont d'ailleurs ceux où l'auteur, en osmose avec son environnement, se sert de celui-ci pour traduire ses états d'âme.
Pas tout à fait abstraits mais plutôt sensoriels, ceux-ci nous font entrer dans l'univers de Lee Gil-won, simple, lyrique et mélancolique à la fois. Le poète se penche souvent sur des petits moments, le genre de pensées ou sensations quotidiennes auxquelles on ne prête pas toujours attention et en tire des textes beaux et souvent justes, illustrés par des photos imprimées en noir et blanc d'Antoine Coppola.
Des poèmes à savourer tranquillement
La rivière du crépuscule se lit rapidement si on enchaîne les cinquante poèmes mais il est plus judicieux de prendre son temps pour le lire, petits bouts par petits bouts ou de revenir parfois sur certains textes. C'est une approche que je privilégie la plupart du temps en matière de poésie et qui est encore plus appropriée ici car les poèmes étant courts, il serait très facile de tout lire en une heure voir moins mais de passer à côté.
La poésie répond à une autre logique que les oeuvres de fiction, aux textes plus abondants et principalement narratifs et a tendance à rebuter un certain nombre de personnes qui trouvent les poèmes trop simples ou trop abstraits. Or, il faut se laisser le temps de ressentir chacun des textes comme s'il s'agissait de musique. Ensuite, certains restent avec nous et d'autres beaucoup moins voire pas du tout mais cela permet une lecture juste et approfondie des recueils. Cela m'a permis d'apprécier certains des poèmes de l'auteur auxquels je n'aurais pas nécessairement prêté attention si j'avais tout lu dans la continuité.
Une ôde canine inattendue
Hormis ces textes sur le rapport avec la nature, on trouve également beaucoup de poèmes dédiés à la famille de l'auteur et plus particulièrement ses parents mais aussi à ses compagnons préférés : les chiens qui ont droit à pas moins de cinq poèmes !
En ce qui concerne ces derniers, j'avoue que ce sont ceux qui m'ont le moins convaincue. J'ai beau adorer les chiens et partager le point de vue de l'auteur à leur sujet, il y a là quelque chose d'un peu trop simple et de naïf pour que ces textes retiennent mon attention outre mesure.
Cependant, un de ces poèmes fait exception: "Personne ne savait" dans lequel le poète nous raconte de manière simple et terriblement brutale à la fois, la mort d'un caniche écrasé par des voitures. Un sujet a priori insolite pour un poème mais qui prend une grande force sous la plume de l'auteur qui ne fait par ailleurs pas d'excès de bons sentiments ici. Beaucoup de compassion pour le sort du pauvre animal, le récit qu'il en fait n'en demeure pas moins cruel par la brutalité des mots employés. C'est avec cette cruauté banale de la vie que Lee Gil-won décrit le mieux dans un certain nombre de poèmes, derrière l'apparente douceur contemplative de son écriture et celui-ci est sans doute un de ceux qui m'a le plus marquée.
Le lourd héritage de l'histoire coréenne
En préface du recueil, Antoine Coppola (qui est par ailleurs un spécialiste de la Corée) a écrit "Un court historique de la littérature et de la poésie coréenne moderne" qui revient sur la manière dont l'histoire du pays, très marquée politiquement, a influencé et inspiré l'activité poétique des auteurs coréens au fil du temps. On pourrait croire de prime abord qu'il s'agit simplement d'une manière de mettre en avant l'héritage culturel du pays, sans lien direct avec l'oeuvre de Lee Gil-won. Cependant, l'importance de cette préface apparaît à la lecture des nombreux poèmes dédiés à la famille et à la jeunesse de l'auteur ainsi qu'à certains lieux de Corée. Poèmes qui éclairent par la même occasion la vision douce-amère de la vie présente dans l'ensemble du recueil.
Les parents de l'auteur n'ont pas eu une vie facile et leur courage est à la fois un exemple et un lourd héritage pour lui qui semble avoir peur de ne pas être à la hauteur ("Les matins quand je me réveille à l'aube,/Elle est assise comme un Buddha/Avec un Sutra ouvert devant elle./Comment un corps tel que le sien/A-t-il pu donner le jour à une chose comme moi?/ Peut-être ne suis-je pas fait du sang de ma mère." - "Mère" p. 20-21). Un très beau poème, "Un héron blanc" qui parle de l'histoire douloureuse de la rivière Cheonggye qui a vu la guerre de Corée est suivi de façon éloquente par "Le jeu de la survie" où l'on suit les pas d'un soldat sur le champ de bataille.
Une force qui se révèle au fil de la lecture
Bien plus que dans de nombreux pays, l'Histoire est très présente et bel et bien vivante en Corée qui n'a toujours pas pansé ses plaies et c'est là que "La rivière du crépuscule" prend soudain une dimension tout autre que celle qu'on s'attendait à trouver au départ, au travers de ces poèmes naturalistes. Des ombres sont tapies derrière les paysages paisibles qu'aime à décrire l'auteur et cette rivière du crépuscule porte décidément bien son nom.
Le recueil s'achève avec force sur un poème à la mélancolie sereine, "Descendre le cercueil". On pourrait croire au départ que Lee Gil-won imagine son propre enterrement mais il s'agit plutôt du deuil de l'histoire douloureuse de la Corée marquée par la guerre dont il est question ici. "Le rideau est tombé après les applaudissements./Et demain qui enflammera de passion/ Cette scène rougeoyante de folie?/ Un jour lointain, Sur ces sièges vides,/ Il sera temps d'élever un monument."
Voici donc un petit recueil de poésie étonnant de force et de simplicité qui se révèle au fil de la lecture mélancolique mais souvent rempli d'humour. Je n'aurais sans doute jamais découvert ce livre si je n'avais pas participé à ce partenariat, donc encore une fois, merci aux Éditions Sombres Rets et au forum Accros & Mordus de lecture!
A propos des partenariats culturels
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe et/ou qui seraient intéressés, vous devez être le plus souvent inscrits à un forum ou un blog qui propose ce type de partenariat et qui publie les propositions de différentes maisons d'éditions. Les livres proposés sont tous des nouveautés et les maisons d'éditions mettent quelques exemplaires à disposition de lecteurs internautes à la condition que ceux-ci publient une critique sur le livre envoyé sur le forum et leur blog personnel s'ils en possèdent un.
Cela permet de créer un bouche-à-oreille autre que celui de la presse, des médias, des auteurs et des éditeurs qui peuvent ainsi recueillir l'avis de lecteurs passionnés. Évidemment, la critique n'a pas à être positive si vous n'avez pas apprécié le livre tant que votre avis reste constructif (je précise cela suite au débat qui a eu lieu sur la Toile après qu'une blogueuse se soit fait insulter injustement par un auteur, chose très rare dans le cadre de ces partenariats et intolérable).
Pour ma part, il s'agit de mon tout premier partenariat de ce type et je me suis inscrite à cette proposition de lecture car le livre me semblait intéressant. J'étais un peu anxieuse à l'idée de ne pas aimer. Quand on reçoit un livre gratuitement sans être (encore) journaliste accompagné d'un charmant petit mot de l'éditeur et qu'on est passionnée de lecture, on a envie d'aimer mais comme je suis intègre et entière, je n'aurais pas pu écrire d'article mensonger uniquement pour faire de la pub si je n'avais pas réussi à accrocher.
J'ai donc été soulagée et ravie d'avoir apprécié le livre de Lee Gil-won et de pouvoir ainsi participer à la promotion de "La rivière du crépuscule", un tout petit recueil qui n'a pas la chance de bénéficier de l'exposition médiatique qu'ont les auteurs des très grandes maisons d'éditions.
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