Nombre de pages : 230 pages
Date de parution : 22 mai 2013
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Lyse est di-fée-rente. Elle préfère les dragons aux licornes, rêve à des endroits sombres fuis par ses semblables et s’enthousiasme pour bien pire encore. Aussi quand elle reçoit une lettre de l’Ambassade l’invitant à rejoindre ses rangs, la surprise pour les siens est de taille. Car l’Ambassade se trouve dans l’autre monde, celui des hommes. Elle regroupe l’excellence du monde magique… Pourtant tout n’est pas rose (sa couleur préférée) pour Lyse. Celle-ci espérait retrouver Aryse dans la vénérable institution, mais sa sœur aînée a disparu.
Le mot de l'éditeur :
Fées à la chaîne, de Philippe H. Besancenet, s’adresse plus particulièrement à un public de jeunes adultes. Ce roman entraîne ses lecteurs dans une fantasy urbaine et féerique aux accents steampunk, où toute ressemblance avec notre propre monde serait très certainement voulue. L’humour de l’auteur vient graisser les rouages de son histoire pour parler de « fées à la Maude », de règlements « de compte de fées » et de licornes pétomanes
Date de parution : 22 mai 2013
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Lyse est di-fée-rente. Elle préfère les dragons aux licornes, rêve à des endroits sombres fuis par ses semblables et s’enthousiasme pour bien pire encore. Aussi quand elle reçoit une lettre de l’Ambassade l’invitant à rejoindre ses rangs, la surprise pour les siens est de taille. Car l’Ambassade se trouve dans l’autre monde, celui des hommes. Elle regroupe l’excellence du monde magique… Pourtant tout n’est pas rose (sa couleur préférée) pour Lyse. Celle-ci espérait retrouver Aryse dans la vénérable institution, mais sa sœur aînée a disparu.
Le mot de l'éditeur :
Fées à la chaîne, de Philippe H. Besancenet, s’adresse plus particulièrement à un public de jeunes adultes. Ce roman entraîne ses lecteurs dans une fantasy urbaine et féerique aux accents steampunk, où toute ressemblance avec notre propre monde serait très certainement voulue. L’humour de l’auteur vient graisser les rouages de son histoire pour parler de « fées à la Maude », de règlements « de compte de fées » et de licornes pétomanes
Avis d'Erine
Fées à la chaîne, c'est un conte un peu spécial. En effet, il garde les codes classiques du genre, mais il est présenté de façon très moderne par l'histoire atypique qu'il raconte.
C'est l'histoire de trois soeurs fées, Aryse, Miryse et Lyse. Elles vivaient ensemble paisiblement dans un arbre, dans le monde des fées, jusqu'au jour où l'aînée, Aryse, a été appelée pour travailler à l'Ambassade. Peu de temps après, ce fut au tour de la benjamine Lyse d'y obtenir un emploi. Elle n’a qu’une hâte, retrouver sa sœur et découvrir un monde tant désiré, tant rêvé. Sauf que ce qui lui tenait tant à cœur ne va pas se passer comme elle l’aurait voulu. En effet, sa sœur a disparu et ce nouveau « monde » n’est pas du tout comme elle l’attendait. Comment cette fée va-t-elle gérer tout ça ?
Ce monde est assez étrange mais amusant, notamment grâce à certains animaux connus de tous qui sont transformés pour l'occasion, et qui portent des noms imagés à partir de jeux de mots. A titre d'exemple, nous avons les "blucioles" qui ressemblent aux lucioles mais propagent une lumière bleue.
Cet univers est aussi pathétique, en donnant une image peu reluisante de la société, qui va plus loin encore, avec la création d’un véritable monde des fées parodiée pour répondre aux attentes les plus farfelues, les plus stupides des humains.
Ce livre est vraiment surprenant, surtout parce que le contenu peut être pris autant au premier qu’au second degré. En effet, derrière la description des univers féeriques que l’on connaît depuis l’enfance, se trouvent des critiques propres à la société d’aujourd’hui. Ce récit est l’occasion de se faire une réelle image de ce que serait notre société de consommation dans un conte. L’auteur montre du doigt les standards que ce « tout le monde » veut imposer en ne laissant aucune place à la différence, tant sur le plan physique que psychologique. Ainsi, notre héroïne Lyse, cette fée accro à la couleur rose, aux gourmandises, au comportement assez libéré, ne rentre pas dans le schéma du personnel de l’ambassade. Sa manière d’être ne plait pas à tout le monde, très vite, avec son tempérament expansif, elle se fait remarquer, on ne sait pas où la caser… Et malheureusement, elle n’est pas la seule à ne pas rentrer dans le moule de cette Ambassade.
Cette lecture à double sens a été véritablement plaisante. Elle m’a fait voyager comme jamais, dans un monde loufoque et bizarrement, elle a su me faire réfléchir à propos de cette société contemporaine : qui s’y serait attendu ? J’aurais un seul reproche concernant certaines descriptions sur la fin qui m’ont paru complexifier le récit et lui faire perdre en cohérence. C’est un léger bémol qui, je vous rassure, n’enlève rien au charme de ce livre.
Pour finir, je remercie les Editions du P'tit Golem et le forum Accros et Mordus pour m’avoir permis de faire cette sympathique découverte.
C'est l'histoire de trois soeurs fées, Aryse, Miryse et Lyse. Elles vivaient ensemble paisiblement dans un arbre, dans le monde des fées, jusqu'au jour où l'aînée, Aryse, a été appelée pour travailler à l'Ambassade. Peu de temps après, ce fut au tour de la benjamine Lyse d'y obtenir un emploi. Elle n’a qu’une hâte, retrouver sa sœur et découvrir un monde tant désiré, tant rêvé. Sauf que ce qui lui tenait tant à cœur ne va pas se passer comme elle l’aurait voulu. En effet, sa sœur a disparu et ce nouveau « monde » n’est pas du tout comme elle l’attendait. Comment cette fée va-t-elle gérer tout ça ?
Ce monde est assez étrange mais amusant, notamment grâce à certains animaux connus de tous qui sont transformés pour l'occasion, et qui portent des noms imagés à partir de jeux de mots. A titre d'exemple, nous avons les "blucioles" qui ressemblent aux lucioles mais propagent une lumière bleue.
Cet univers est aussi pathétique, en donnant une image peu reluisante de la société, qui va plus loin encore, avec la création d’un véritable monde des fées parodiée pour répondre aux attentes les plus farfelues, les plus stupides des humains.
Ce livre est vraiment surprenant, surtout parce que le contenu peut être pris autant au premier qu’au second degré. En effet, derrière la description des univers féeriques que l’on connaît depuis l’enfance, se trouvent des critiques propres à la société d’aujourd’hui. Ce récit est l’occasion de se faire une réelle image de ce que serait notre société de consommation dans un conte. L’auteur montre du doigt les standards que ce « tout le monde » veut imposer en ne laissant aucune place à la différence, tant sur le plan physique que psychologique. Ainsi, notre héroïne Lyse, cette fée accro à la couleur rose, aux gourmandises, au comportement assez libéré, ne rentre pas dans le schéma du personnel de l’ambassade. Sa manière d’être ne plait pas à tout le monde, très vite, avec son tempérament expansif, elle se fait remarquer, on ne sait pas où la caser… Et malheureusement, elle n’est pas la seule à ne pas rentrer dans le moule de cette Ambassade.
Cette lecture à double sens a été véritablement plaisante. Elle m’a fait voyager comme jamais, dans un monde loufoque et bizarrement, elle a su me faire réfléchir à propos de cette société contemporaine : qui s’y serait attendu ? J’aurais un seul reproche concernant certaines descriptions sur la fin qui m’ont paru complexifier le récit et lui faire perdre en cohérence. C’est un léger bémol qui, je vous rassure, n’enlève rien au charme de ce livre.
Pour finir, je remercie les Editions du P'tit Golem et le forum Accros et Mordus pour m’avoir permis de faire cette sympathique découverte.
Avis d'Aurélie
Fées à la chaîne, ou comment renverser la base d’un conte. Voilà la première chose qui me vient à l’esprit pour parler de ce livre.
Lyse est la seconde de trois sœurs fées. Elle est la sœur insouciante, naïve, parfois bête mais, surtout, elle est la sœur qui prend la vie comme elle vient. Et quand la vie l’entraîne au sein de l’Ambassade de son monde sur les terres des humains, elle en est heureuse. Elle se retrouve alors confrontée à une réalité qui est tout sauf réjouissante et son tempérament haut en couleurs détonne complètement dans le tableau qu’elle découvre. La jeune fée déchante vite quand tout semble vouloir faire taire sa jovialité et écraser sa curiosité mal placée.
Si l’histoire semble tout à fait légère en apparence, en réalité, il n’en est rien. L’auteur, à travers une héroïne naïve, nous fait découvrir le monde des humains de la façon la plus négative qu’il soit. Les hommes sont profondément mauvais, les créatures magiques ne les apprécient pas, mais travaillent avec eux pour maintenir des relations cordiales. Lyse, dont le caractère tranche complètement avec le monde qu’elle découvre, pourrait baisser les bras plus d’une fois, mais elle possède cette force, ce petit quelque chose d’optimiste qui fait qu’elle persiste. Et, à son contact, nombreux sont ceux qui commencent à voir la vie autrement. Elle apporte une touche de couleur (rose, s’il vous plaît) à ce monde si terne. Elle s’attire la sympathie des autres tout en générant, évidemment, de grandes inquiétudes chez le grand méchant de l’histoire (que je ne nommerai pas car il faut que vous lisiez ce livre).
Les personnages sont originaux, touchants, agaçants, drôles (surtout Lyse qui ne se fait pas prier pour sortir des énormités à la pelle), plus complexes que ce qu’annoncent les premières pages. Un vrai régal. Et l’univers décrit est tout simplement plaisant. L’Ambassade a tout ce qu’il y a de plus malsain, avec ses attractions pour humains en manquent d’occupations. De de quoi se demander ce que donnerait un Disneyland si nos personnages de contes de fées étaient réels, comment seraient son marché, ses règles. Et, malgré le portrait négatif que nous dresse l’auteur sur les êtres humains, il sait jouer de nuances en ne tombant pas dans l’uniformité : certains humains sortant du lot, comme certaines créatures magiques, sont différentes. L'originalité ou tout ce que j’aime dans un livre !
L’intrigue m’a agrippée et transportée du début à la fin, même si le dénouement m’a paru un poil trop complexe. Un trop plein d’informations en quelques lignes seulement m’a forcée à relire le passage une seconde fois pour tout bien saisir. Mais relire n’est pas un problème quand on accroche à l’histoire.
Ce livre est un coup de cœur, que ce soit pour son histoire, pour l’univers ou encore pour les personnages. Lyse est le genre d’héroïne que j’aimerais croiser plus souvent dans mes lectures, un petit bout de fée qui part avec de grands handicaps dans la vie et qui, pourtant, en fait des forces. Cette jeune fille qui ne se laisse pas démonter, non pas parce que c’est l’héroïne du livre, mais parce que c’est dans son caractère : elle est douce, naïve, voit le bien partout et, même si elle le paie souvent cher, ses actes sont toujours justifiés. C’est un vrai régal de trouver un personnage qui reste fidèle à lui-même du début à la fin.
Je ne peux que remercier les Éditions P’tit Golem de m’avoir permis de découvrir un auteur tel que Philippe Besancenet. Je suis conquise par son style et par son univers. Je suis amoureuse de ses personnages et, après avoir déjà lu un seconde conte de son cru, je ne compte pas m’arrêter là.
Lyse est la seconde de trois sœurs fées. Elle est la sœur insouciante, naïve, parfois bête mais, surtout, elle est la sœur qui prend la vie comme elle vient. Et quand la vie l’entraîne au sein de l’Ambassade de son monde sur les terres des humains, elle en est heureuse. Elle se retrouve alors confrontée à une réalité qui est tout sauf réjouissante et son tempérament haut en couleurs détonne complètement dans le tableau qu’elle découvre. La jeune fée déchante vite quand tout semble vouloir faire taire sa jovialité et écraser sa curiosité mal placée.
Si l’histoire semble tout à fait légère en apparence, en réalité, il n’en est rien. L’auteur, à travers une héroïne naïve, nous fait découvrir le monde des humains de la façon la plus négative qu’il soit. Les hommes sont profondément mauvais, les créatures magiques ne les apprécient pas, mais travaillent avec eux pour maintenir des relations cordiales. Lyse, dont le caractère tranche complètement avec le monde qu’elle découvre, pourrait baisser les bras plus d’une fois, mais elle possède cette force, ce petit quelque chose d’optimiste qui fait qu’elle persiste. Et, à son contact, nombreux sont ceux qui commencent à voir la vie autrement. Elle apporte une touche de couleur (rose, s’il vous plaît) à ce monde si terne. Elle s’attire la sympathie des autres tout en générant, évidemment, de grandes inquiétudes chez le grand méchant de l’histoire (que je ne nommerai pas car il faut que vous lisiez ce livre).
Les personnages sont originaux, touchants, agaçants, drôles (surtout Lyse qui ne se fait pas prier pour sortir des énormités à la pelle), plus complexes que ce qu’annoncent les premières pages. Un vrai régal. Et l’univers décrit est tout simplement plaisant. L’Ambassade a tout ce qu’il y a de plus malsain, avec ses attractions pour humains en manquent d’occupations. De de quoi se demander ce que donnerait un Disneyland si nos personnages de contes de fées étaient réels, comment seraient son marché, ses règles. Et, malgré le portrait négatif que nous dresse l’auteur sur les êtres humains, il sait jouer de nuances en ne tombant pas dans l’uniformité : certains humains sortant du lot, comme certaines créatures magiques, sont différentes. L'originalité ou tout ce que j’aime dans un livre !
L’intrigue m’a agrippée et transportée du début à la fin, même si le dénouement m’a paru un poil trop complexe. Un trop plein d’informations en quelques lignes seulement m’a forcée à relire le passage une seconde fois pour tout bien saisir. Mais relire n’est pas un problème quand on accroche à l’histoire.
Ce livre est un coup de cœur, que ce soit pour son histoire, pour l’univers ou encore pour les personnages. Lyse est le genre d’héroïne que j’aimerais croiser plus souvent dans mes lectures, un petit bout de fée qui part avec de grands handicaps dans la vie et qui, pourtant, en fait des forces. Cette jeune fille qui ne se laisse pas démonter, non pas parce que c’est l’héroïne du livre, mais parce que c’est dans son caractère : elle est douce, naïve, voit le bien partout et, même si elle le paie souvent cher, ses actes sont toujours justifiés. C’est un vrai régal de trouver un personnage qui reste fidèle à lui-même du début à la fin.
Je ne peux que remercier les Éditions P’tit Golem de m’avoir permis de découvrir un auteur tel que Philippe Besancenet. Je suis conquise par son style et par son univers. Je suis amoureuse de ses personnages et, après avoir déjà lu un seconde conte de son cru, je ne compte pas m’arrêter là.
Avis de Missdeath
J’ai pu découvrir Fées à la Chaine de P.H. Besancenet grâce à un partenariat entre la maison d’éditions Le p’tit Golem et le forum Le Sanctuaire de la lecture.
C'est le deuxième récit que je lis de cet auteur et je dois avouer ne pas avoir totalement adhéré à celui-ci, contrairement à La Fée de la Mousse. Tout d'abord, je n'ai pas retrouvé la structure d'un conte, comme je l'espérais et, ensuite, l'histoire en elle-même m'a un peu agacée, malgré de très bons éléments.
L'auteur raconte l'histoire de trois sœurs : des fées. L'aînée vit dans l'Ambassade, royaume féérique au sein de l'univers des hommes, tandis que les deux autres vivent dans le tronc d'un arbre dans le monde magique. Lorsque notre héroïne, Lyse, est invitée à rejoindre l'Ambassade, elle espère y revoir sa soeur... mais celle-ci a disparu. Elle va donc partir à sa recherche, faire preuve de beaucoup de curiosité et permettre au lecteur de découvrir le monde des hommes, un monde dans lequel nous n'aimerions pas vivre... et pourtant !
Lyse est une jeune fée de nature dissipée et curieuse, mais aussi naïve et carrément fan du rose (chose insupportable !). Je pense que, pour cette raison, ou peut soit adorer ce personnage, soit le détester. En effet, à chaque fois qu'il est question de vêtements, la répétition concernant son goût pour cette couleur va apparaître et cela en devient lassant. Mais je pense que l'effet de style est voulu.
Au-delà de ce personnage, le monde des hommes est décrit comme un monde peuplé de personnes fourbes et jalouses. Cela offre une autre dimension au livre. On est très proche de la réalité et c'est un des aspects les plus importants du récit. P.H. Besancenet critique la société à travers une histoire plutôt loufoque et je ne peux que complimenter cet exercice. Pas besoin de se prendre la tête dans une analyse philosophique de la société si l'on veut juste se détendre avec un petit récit mignon, bien sûr, mais c'est tout de même possible et l'auteur vise ainsi un plus large spectre de lecteurs.
Finalement, le niveau de langue et la qualité d'écriture rendent la lecture très agréable. Il s'agit bien là de la signature de cet auteur.
C'est agréable d'avoir pu lire en peu de temps deux livres qui semblaient plutôt similaires au premier abord, mais qui en réalité, étaient si différents.
Je remercie les éditions Le P'tit Golem pour ce partenariat.
C'est le deuxième récit que je lis de cet auteur et je dois avouer ne pas avoir totalement adhéré à celui-ci, contrairement à La Fée de la Mousse. Tout d'abord, je n'ai pas retrouvé la structure d'un conte, comme je l'espérais et, ensuite, l'histoire en elle-même m'a un peu agacée, malgré de très bons éléments.
L'auteur raconte l'histoire de trois sœurs : des fées. L'aînée vit dans l'Ambassade, royaume féérique au sein de l'univers des hommes, tandis que les deux autres vivent dans le tronc d'un arbre dans le monde magique. Lorsque notre héroïne, Lyse, est invitée à rejoindre l'Ambassade, elle espère y revoir sa soeur... mais celle-ci a disparu. Elle va donc partir à sa recherche, faire preuve de beaucoup de curiosité et permettre au lecteur de découvrir le monde des hommes, un monde dans lequel nous n'aimerions pas vivre... et pourtant !
Lyse est une jeune fée de nature dissipée et curieuse, mais aussi naïve et carrément fan du rose (chose insupportable !). Je pense que, pour cette raison, ou peut soit adorer ce personnage, soit le détester. En effet, à chaque fois qu'il est question de vêtements, la répétition concernant son goût pour cette couleur va apparaître et cela en devient lassant. Mais je pense que l'effet de style est voulu.
Au-delà de ce personnage, le monde des hommes est décrit comme un monde peuplé de personnes fourbes et jalouses. Cela offre une autre dimension au livre. On est très proche de la réalité et c'est un des aspects les plus importants du récit. P.H. Besancenet critique la société à travers une histoire plutôt loufoque et je ne peux que complimenter cet exercice. Pas besoin de se prendre la tête dans une analyse philosophique de la société si l'on veut juste se détendre avec un petit récit mignon, bien sûr, mais c'est tout de même possible et l'auteur vise ainsi un plus large spectre de lecteurs.
Finalement, le niveau de langue et la qualité d'écriture rendent la lecture très agréable. Il s'agit bien là de la signature de cet auteur.
C'est agréable d'avoir pu lire en peu de temps deux livres qui semblaient plutôt similaires au premier abord, mais qui en réalité, étaient si différents.
Je remercie les éditions Le P'tit Golem pour ce partenariat.
Avis de Zelda
J’aime beaucoup les histoires de fées, de magies, de mondes parallèles… etc. Je n’ai donc pas hésité à me proposer ce livre sur Accros et Mordus. Je remercie donc ce forum et Le p’tit Golem de m’avoir permis de découvrir celui-ci.
J’ai eu du mal à lire ce livre : j’ai trouvé le style est un peu difficile ou du moins pas très fluide. J’ai trouvé les mots trop recherchés, il y a trop de figures de styles... C’est trop étudié. Je n’ai rien contre cela, mais je dois dire que je ne m'y attendais pas. J’ai plusieurs fois été perdue car je n’arrivais plus à rentrer dans le récit et que je pensais à autre chose.
J’ai beaucoup aimé l’histoire, la mythologie, les créatures que l'on peut trouver dans ce roman. L’idée d’une sorte de parc d’attraction est très sympathique. Cependant, je me demande encore pourquoi il n’y a pas eu d’émeutes d’humains. Certes, ils viennent mais je me demande vraiment comment auraient réagi certains d'entre eux en voyant des fées se promener en liberté. Il y a une chose qui m’a gênée dans l’histoire : c’est beaucoup trop long. Il n’y a pas beaucoup d’action et cela devient vite lassant, malheureusement (car j’adore le reste). Cela commence à être intéressant dans le dernier tiers du livre. On découvre un peu celui qui kidnappe les êtres venant de l'autre monde. Quelques révélations apparaissent, mais le reste est un peu répétitif : Lyse se promène dans le parc, fait des rencontres, fait son travail… etc. La recherche de sa sœur passe au second plan.
Notre personnage principal, Lyse, est un peu superficiel. Je l'ai trouvée un peu trop joyeuse, un peu trop « je vois le bien partout », un peu naïve… et elle m’a très vite agacée. Après cela allait beaucoup mieux lorsqu’elle s’est mise à rechercher sa sœur, même si elle était très trop sûr d'elle. En ce qui concerne les autres personnages, je ne me suis pas trop attachée à eux. J’ai vraiment eu du mal à définir qui était qui durant une bonne moitié du livre. Le plus difficile pour moi à été de différencier Reyra et l’Ambassadrice. Pendant la plus grande partie du livre, j’ai cru qu’elles étaient une seule et même personne, car elles dirigent toutes les deux le parc. J’ai bien aimé Dorlisse : elle m’a beaucoup touchée à la fin. Au début j'avais du mal à la cerner. Elle passait beaucoup de temps avec Lyse mais ce n'est que lorsqu'elle s'est ouverte à cette dernière que j'ai vraiment commencé à m'intéresser à elle.
Malgré ma lecture laborieuse, je suis quand même contente d’avoir lu ce roman car j’ai vraiment bien aimé le fond, l’histoire. Je me demande s’il y aura une suite, car cela pourrait être intéressant. Merci encore aux éditions Le p’tit Golem et au forum Accros et Mordus.
J’ai eu du mal à lire ce livre : j’ai trouvé le style est un peu difficile ou du moins pas très fluide. J’ai trouvé les mots trop recherchés, il y a trop de figures de styles... C’est trop étudié. Je n’ai rien contre cela, mais je dois dire que je ne m'y attendais pas. J’ai plusieurs fois été perdue car je n’arrivais plus à rentrer dans le récit et que je pensais à autre chose.
J’ai beaucoup aimé l’histoire, la mythologie, les créatures que l'on peut trouver dans ce roman. L’idée d’une sorte de parc d’attraction est très sympathique. Cependant, je me demande encore pourquoi il n’y a pas eu d’émeutes d’humains. Certes, ils viennent mais je me demande vraiment comment auraient réagi certains d'entre eux en voyant des fées se promener en liberté. Il y a une chose qui m’a gênée dans l’histoire : c’est beaucoup trop long. Il n’y a pas beaucoup d’action et cela devient vite lassant, malheureusement (car j’adore le reste). Cela commence à être intéressant dans le dernier tiers du livre. On découvre un peu celui qui kidnappe les êtres venant de l'autre monde. Quelques révélations apparaissent, mais le reste est un peu répétitif : Lyse se promène dans le parc, fait des rencontres, fait son travail… etc. La recherche de sa sœur passe au second plan.
Notre personnage principal, Lyse, est un peu superficiel. Je l'ai trouvée un peu trop joyeuse, un peu trop « je vois le bien partout », un peu naïve… et elle m’a très vite agacée. Après cela allait beaucoup mieux lorsqu’elle s’est mise à rechercher sa sœur, même si elle était très trop sûr d'elle. En ce qui concerne les autres personnages, je ne me suis pas trop attachée à eux. J’ai vraiment eu du mal à définir qui était qui durant une bonne moitié du livre. Le plus difficile pour moi à été de différencier Reyra et l’Ambassadrice. Pendant la plus grande partie du livre, j’ai cru qu’elles étaient une seule et même personne, car elles dirigent toutes les deux le parc. J’ai bien aimé Dorlisse : elle m’a beaucoup touchée à la fin. Au début j'avais du mal à la cerner. Elle passait beaucoup de temps avec Lyse mais ce n'est que lorsqu'elle s'est ouverte à cette dernière que j'ai vraiment commencé à m'intéresser à elle.
Malgré ma lecture laborieuse, je suis quand même contente d’avoir lu ce roman car j’ai vraiment bien aimé le fond, l’histoire. Je me demande s’il y aura une suite, car cela pourrait être intéressant. Merci encore aux éditions Le p’tit Golem et au forum Accros et Mordus.
D'autres chroniques ici.
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