Nombre de pages : 200 pages
Date de parution : 2011
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d’enfanter. Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s’immerge dans son ambiance orgiaque, où l’union avec le divin se fait par l’orgasme. Mais il tombe amoureux d’une prêtresse, Ilouwa, et il comprendra que les sentiments n’ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l’ombre de la mort derrière le culte de la déesse.
Alexandre Lévine signe une fantaisie érotico-mythologique unique en son genre, un mélange de scènes de sexe et d’intrigues amoureuses qui aboutit à une réflexion sur le poids des traditions et l’emprise de la religion sur les âmes.
Cet ouvrage comprend deux illustrations d’intérieur d’Elie Darco.
Date de parution : 2011
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d’enfanter. Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s’immerge dans son ambiance orgiaque, où l’union avec le divin se fait par l’orgasme. Mais il tombe amoureux d’une prêtresse, Ilouwa, et il comprendra que les sentiments n’ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l’ombre de la mort derrière le culte de la déesse.
Alexandre Lévine signe une fantaisie érotico-mythologique unique en son genre, un mélange de scènes de sexe et d’intrigues amoureuses qui aboutit à une réflexion sur le poids des traditions et l’emprise de la religion sur les âmes.
Cet ouvrage comprend deux illustrations d’intérieur d’Elie Darco.
Avis de Kathy
Prêtresses du sexe est un roman particulier. Le lecteur est conscient du fait, qu’avant même de l’ouvrir, il s’apprête à lire une « fantaisie érotico-mythologique ». C’était ma première lecture du genre, et cela ne m’a pas déplu. Au contraire, j’ai réellement accroché à l’intrigue, et les descriptions m’ont portée jusqu’à la fin, d’une seule traite.
Je qualifierais donc cet ouvrage de surprenant. Avant la lecture, je me posais des questions, j’avais quelques appréhensions : la peur du dégoût ou du surplus de sexe. Mais finalement, après m’être mis dans la tête que c’était bel et bien le but de l’auteur, je me suis lancée et j’ai aimé. J’ai aimé, car ce n’était pas aussi cru et grotesque que je l’imaginais. Tout était décrit habilement.
J’ai beaucoup aimé entrer dans cet univers mythologique. J’ai quand-même conservé mon appréhension durant les premières pages en découvrant que le personnage principal entrait dans le temple pour 6 mois. J’ai beaucoup apprécié le principe que seuls les étrangers soient autorisés, qu’ils soient examinés et sélectionnés à l’entrée, mais je me suis demandé si cela n’allait pas être trop long, trop lourd, trop répétitif. Et bien, résultat : pas le moins du monde. Il y a une place très importante pour le sexe, mais il y a également une grande place pour l’amour et l’aventure. Une petite pointe de mystère nous fait rentrer dans l’intrigue. Qu’arrive-t-il donc à ces prêtresses qui n’arrivent pas à avoir d’enfant au bout de 5 ans, durée limite de leur rôle ? Pourquoi personne ne le sait ?
Nous suivons notre étranger, Cléaridas, rentrer dans ce monde extraordinaire parmi des femmes toutes plus belles les unes que les autres. Des femmes qu’il a le droit de toucher, enfin non, qu’il doit impérativement toucher pour remplir ses fonctions. Il doit donner du plaisir aux prêtresses et à leurs servantes pour honorer la déesse du sexe et de la fécondité, Welouma. Et tout cela est beaucoup moins bestial que je ne le pensais. Au contraire, j’ai trouvé les descriptions mielleuses, très suggestives. Tout est bien écrit, et je pense que c’est une condition essentielle pour suivre ce genre d’ébats. C’est relaté avec beaucoup de délicatesse, d’émotions. Ce qui m’a plu également c’est la personnalité de Cléaridas, sa tendresse. Il ne se tape pas toutes ces femmes égoïstement. Il s’attache à chacune, leur demande leur prénom avant toute chose, en demande plus sur leur vie. Il est très attentionné, comparé à son futur ami, Mélanopolos, brutal et macho à souhait. Le décor est tellement bien planté qu’on se croirait presque dans le temple. Cette vie de luxure est impressionnante, à se demander comment ils tiennent le coup. J’ai aimé aussi le côté "toute puissance" accordé à la femme. Bien qu’elles soient à leur service, ce sont elles qui choisissent et qui dirigent les hommes au doigt et à l’œil. Les prêtresses sont les seules à pouvoir recevoir leur semence, ce sont donc avec elles qu’ils prennent le maximum de plaisir. Dès qu'ils font un faux pas, ils peuvent se faire exclure du temple. Il y a beaucoup, énormément de sexe, mais aussi des sentiments amoureux qui naissent, se développent, se complexifient avec les règles du temple (où la jalousie est interdite par exemple). La relation entre Cléaridas et son handaï (femme avec qui il dormira toutes les nuits pendant 6 mois) est belle à sa manière. Même si elle naît sexuellement, on se rend compte qu’ils apprennent à se connaître, à s’attacher à l’autre. En fond, nous avons également le droit à une touche de religion et de culture de l’époque. Ce livre nous montre la place que pouvait prendre la religion dans la vie des gens. Malheureusement, elle pouvait parfois être plus forte que la vie elle-même (si personne ne vient vous sauver à temps.)
Le décalage avec la réalité est complet. Il nous envoûte. Nous ne pouvons rester insensibles à cette explosion de désirs, d’accouplements, de relations faciles. Un détail ne m’a pas accrochée, par contre : les illustrations. Il y en a deux dans le livre, nous y retrouvons bien le style d’Elie Darco (précédemment vu dans Le chant du Cygne), et je n’aime toujours pas les dessins de ses personnages, mais ceci est très subjectif. Par contre, j’aime beaucoup la couverture, que je trouve parfaitement adaptée et représentative du contenu. Très réussie.
Bref, une découverte du genre prometteuse. Merci à l’auteur d’avoir fait jouer ainsi sa plume pour en faire ressortir de telles images, histoires et émotions. Un roman croustillant et doux à la fois. Merci au forum et à la maison d'édition.
Je qualifierais donc cet ouvrage de surprenant. Avant la lecture, je me posais des questions, j’avais quelques appréhensions : la peur du dégoût ou du surplus de sexe. Mais finalement, après m’être mis dans la tête que c’était bel et bien le but de l’auteur, je me suis lancée et j’ai aimé. J’ai aimé, car ce n’était pas aussi cru et grotesque que je l’imaginais. Tout était décrit habilement.
J’ai beaucoup aimé entrer dans cet univers mythologique. J’ai quand-même conservé mon appréhension durant les premières pages en découvrant que le personnage principal entrait dans le temple pour 6 mois. J’ai beaucoup apprécié le principe que seuls les étrangers soient autorisés, qu’ils soient examinés et sélectionnés à l’entrée, mais je me suis demandé si cela n’allait pas être trop long, trop lourd, trop répétitif. Et bien, résultat : pas le moins du monde. Il y a une place très importante pour le sexe, mais il y a également une grande place pour l’amour et l’aventure. Une petite pointe de mystère nous fait rentrer dans l’intrigue. Qu’arrive-t-il donc à ces prêtresses qui n’arrivent pas à avoir d’enfant au bout de 5 ans, durée limite de leur rôle ? Pourquoi personne ne le sait ?
Nous suivons notre étranger, Cléaridas, rentrer dans ce monde extraordinaire parmi des femmes toutes plus belles les unes que les autres. Des femmes qu’il a le droit de toucher, enfin non, qu’il doit impérativement toucher pour remplir ses fonctions. Il doit donner du plaisir aux prêtresses et à leurs servantes pour honorer la déesse du sexe et de la fécondité, Welouma. Et tout cela est beaucoup moins bestial que je ne le pensais. Au contraire, j’ai trouvé les descriptions mielleuses, très suggestives. Tout est bien écrit, et je pense que c’est une condition essentielle pour suivre ce genre d’ébats. C’est relaté avec beaucoup de délicatesse, d’émotions. Ce qui m’a plu également c’est la personnalité de Cléaridas, sa tendresse. Il ne se tape pas toutes ces femmes égoïstement. Il s’attache à chacune, leur demande leur prénom avant toute chose, en demande plus sur leur vie. Il est très attentionné, comparé à son futur ami, Mélanopolos, brutal et macho à souhait. Le décor est tellement bien planté qu’on se croirait presque dans le temple. Cette vie de luxure est impressionnante, à se demander comment ils tiennent le coup. J’ai aimé aussi le côté "toute puissance" accordé à la femme. Bien qu’elles soient à leur service, ce sont elles qui choisissent et qui dirigent les hommes au doigt et à l’œil. Les prêtresses sont les seules à pouvoir recevoir leur semence, ce sont donc avec elles qu’ils prennent le maximum de plaisir. Dès qu'ils font un faux pas, ils peuvent se faire exclure du temple. Il y a beaucoup, énormément de sexe, mais aussi des sentiments amoureux qui naissent, se développent, se complexifient avec les règles du temple (où la jalousie est interdite par exemple). La relation entre Cléaridas et son handaï (femme avec qui il dormira toutes les nuits pendant 6 mois) est belle à sa manière. Même si elle naît sexuellement, on se rend compte qu’ils apprennent à se connaître, à s’attacher à l’autre. En fond, nous avons également le droit à une touche de religion et de culture de l’époque. Ce livre nous montre la place que pouvait prendre la religion dans la vie des gens. Malheureusement, elle pouvait parfois être plus forte que la vie elle-même (si personne ne vient vous sauver à temps.)
Le décalage avec la réalité est complet. Il nous envoûte. Nous ne pouvons rester insensibles à cette explosion de désirs, d’accouplements, de relations faciles. Un détail ne m’a pas accrochée, par contre : les illustrations. Il y en a deux dans le livre, nous y retrouvons bien le style d’Elie Darco (précédemment vu dans Le chant du Cygne), et je n’aime toujours pas les dessins de ses personnages, mais ceci est très subjectif. Par contre, j’aime beaucoup la couverture, que je trouve parfaitement adaptée et représentative du contenu. Très réussie.
Bref, une découverte du genre prometteuse. Merci à l’auteur d’avoir fait jouer ainsi sa plume pour en faire ressortir de telles images, histoires et émotions. Un roman croustillant et doux à la fois. Merci au forum et à la maison d'édition.
Avis de mimipouss
Synopsis :
Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d’enfanter.
Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s’immerge dans son ambiance orgiaque, où l’union avec le divin se fait par l’orgasme. Mais il tombe amoureux d’une prêtresse, Ilouwa et il comprendra que les sentiments n’ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l’ombre de la mort derrière le culte de la déesse.
Mon avis :
Tout d'abord, je souhaite remercier Le sanctuaire des accros et mordus de lecture ainsi que les Editions Artalys pour ce partenariat.
Ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde. En effet, les passages "érotiques" m'ont plutôt paru pornographique. Cela ne m'a pas dérangée car je m'y attendais: un Dieu que l'on vénère par la jouissance, ça ne se fait pas en se caressant avec des plumes.
La plume de l'auteur est efficace. En lisant, j'entendais les bruits et sentais les odeurs qu'il pouvait y avoir dans ce temple si étrange. L'auteur a une écriture sans fioritures, ni détours. Il va droit au but. Ses descriptions sont tellement poussées et détaillées que, par moments, j'avais l'impression de me trouver devant mon poste de télévision en train de regarder un film. Parfois, j'étais quelque peu gênée, et j'arrêtais donc ma lecture, ce qui ne m'a pas empêché de terminer ce livre en moins d'une semaine.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, que j'ai trouvé trop caricaturaux: Cléaridas, le bel homme musclé venu chercher le plaisir et qui trouve l'amour ; Ilouwa la prêtresse dévouée à sa Déesse jusqu'à la mort ; Mélanopos, la grosse brute mais qui au fond à un grand coeur. J'ai trouvé ça un peu dommage, tout de même.
Ce qui m'a le plus plu dans ce roman, c'est le côté mythologique : une déesse qui prône l'amour et la jouissance. Je suis sûre que, dans notre civilisation, une telle déesse ne ferait pas de mal. Pour une fois, pas de guerre, de meurtres, de conversion, juste le plaisir à l'état pur.
Par contre, le gros point noir de ce roman : la fin. Je l'ai trouvée bâclée, trop facile. Notre héros a vraiment de la chance d'avoir des amis qui font le sale boulot à sa place. Dommage !
En bref:
Ma première lecture du genre. Je n'ai pas été emballée, mais c'était une lecture assez plaisante.
Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d’enfanter.
Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s’immerge dans son ambiance orgiaque, où l’union avec le divin se fait par l’orgasme. Mais il tombe amoureux d’une prêtresse, Ilouwa et il comprendra que les sentiments n’ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l’ombre de la mort derrière le culte de la déesse.
Mon avis :
Tout d'abord, je souhaite remercier Le sanctuaire des accros et mordus de lecture ainsi que les Editions Artalys pour ce partenariat.
Ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde. En effet, les passages "érotiques" m'ont plutôt paru pornographique. Cela ne m'a pas dérangée car je m'y attendais: un Dieu que l'on vénère par la jouissance, ça ne se fait pas en se caressant avec des plumes.
La plume de l'auteur est efficace. En lisant, j'entendais les bruits et sentais les odeurs qu'il pouvait y avoir dans ce temple si étrange. L'auteur a une écriture sans fioritures, ni détours. Il va droit au but. Ses descriptions sont tellement poussées et détaillées que, par moments, j'avais l'impression de me trouver devant mon poste de télévision en train de regarder un film. Parfois, j'étais quelque peu gênée, et j'arrêtais donc ma lecture, ce qui ne m'a pas empêché de terminer ce livre en moins d'une semaine.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, que j'ai trouvé trop caricaturaux: Cléaridas, le bel homme musclé venu chercher le plaisir et qui trouve l'amour ; Ilouwa la prêtresse dévouée à sa Déesse jusqu'à la mort ; Mélanopos, la grosse brute mais qui au fond à un grand coeur. J'ai trouvé ça un peu dommage, tout de même.
Ce qui m'a le plus plu dans ce roman, c'est le côté mythologique : une déesse qui prône l'amour et la jouissance. Je suis sûre que, dans notre civilisation, une telle déesse ne ferait pas de mal. Pour une fois, pas de guerre, de meurtres, de conversion, juste le plaisir à l'état pur.
Par contre, le gros point noir de ce roman : la fin. Je l'ai trouvée bâclée, trop facile. Notre héros a vraiment de la chance d'avoir des amis qui font le sale boulot à sa place. Dommage !
En bref:
Ma première lecture du genre. Je n'ai pas été emballée, mais c'était une lecture assez plaisante.
Avis de Livresse
Prêtresses du sexe, d'Alexandre Lévine, narre l’histoire d’un jeune homme voulant intégrer le temple de Welouma, déesse du sexe et de la fécondité. Il y entre avec l’idée d’avoir la joie de connaître orgie sur orgie, de pouvoir faire l’amour aux plus belles femmes…
L’auteur nous plonge rapidement dans l’ambiance du livre. Nous suivons l’arrivée de Cléaridas dans le temple, ainsi que son test d’entrée. Nous sommes fixés assez rapidement sur les conditions de vie du temple. En résumé : « Baise qui tu veux, mais n’éjacules que dans une prêtresse ». Chaque nouvel arrivant se voit attribuer une handaï, prêtresse qui lui est désignée pour passer la nuit. Le héros aura la chance de tomber sur Ilouwa, convoitée par tous.
Dans ce roman, nous allons découvrir l’évolution que les sentiments procurent… Effectivement, notre héros est entré dans ce temple afin d’avoir des relations sexuelles multiples, toute la journée, avec plusieurs filles différentes, toutes aussi délicieuses les unes que les autres… Mais c’était sans compter la naissance de sentiments… Cléaridas va transgresser les règles en tombant amoureux de sa handaï et en lui faisant part de la jalousie qui l’envahissait lorsqu’un autre homme la prenait, de l’espoir de l’épouser après qu’elle ait enfantée.
C’est alors qu’il va découvrir un deuxième aspect du culte de Welouma, un aspect beaucoup plus sombre…
Alexandre Lévine ne prend pas de petites pincettes, parle de manière crue, va droit au but, sans prendre de détours. Les scènes sont détaillées, sans censure.
La description de la formation des prêtresses par leur mère m’a quelque peu perturbée, étant très éloignée de notre mode de vie, mais cependant, au fil de la lecture, nous nous y habituons, cela faisant vraiment parti de l’ambiance du livre. Il nous vient même à l’esprit de nous demander si ce culte existe réellement, si un tel temple a déjà existé ou non…
Ce livre n’est pas désagréable à lire, faisant même souvent sourire. Il est sans conteste bien placé dans son genre érotique, ce qui limite donc sa lecture à des personnes matures dans ce domaine.
Ceci est ma deuxième lecture de l’auteur, et je ne peux que le féliciter encore une fois ! Alexandre Lévine ne va pas tarder à être un nom que l’on va entendre circuler dans les médias, je n’en doute pas !
Je remercie donc les Éditions Artalys de m’avoir offert encore une fois une si agréable lecture et d’avoir pu me conforter dans mon appréciation de l’auteur !
L’auteur nous plonge rapidement dans l’ambiance du livre. Nous suivons l’arrivée de Cléaridas dans le temple, ainsi que son test d’entrée. Nous sommes fixés assez rapidement sur les conditions de vie du temple. En résumé : « Baise qui tu veux, mais n’éjacules que dans une prêtresse ». Chaque nouvel arrivant se voit attribuer une handaï, prêtresse qui lui est désignée pour passer la nuit. Le héros aura la chance de tomber sur Ilouwa, convoitée par tous.
Dans ce roman, nous allons découvrir l’évolution que les sentiments procurent… Effectivement, notre héros est entré dans ce temple afin d’avoir des relations sexuelles multiples, toute la journée, avec plusieurs filles différentes, toutes aussi délicieuses les unes que les autres… Mais c’était sans compter la naissance de sentiments… Cléaridas va transgresser les règles en tombant amoureux de sa handaï et en lui faisant part de la jalousie qui l’envahissait lorsqu’un autre homme la prenait, de l’espoir de l’épouser après qu’elle ait enfantée.
C’est alors qu’il va découvrir un deuxième aspect du culte de Welouma, un aspect beaucoup plus sombre…
Alexandre Lévine ne prend pas de petites pincettes, parle de manière crue, va droit au but, sans prendre de détours. Les scènes sont détaillées, sans censure.
La description de la formation des prêtresses par leur mère m’a quelque peu perturbée, étant très éloignée de notre mode de vie, mais cependant, au fil de la lecture, nous nous y habituons, cela faisant vraiment parti de l’ambiance du livre. Il nous vient même à l’esprit de nous demander si ce culte existe réellement, si un tel temple a déjà existé ou non…
Ce livre n’est pas désagréable à lire, faisant même souvent sourire. Il est sans conteste bien placé dans son genre érotique, ce qui limite donc sa lecture à des personnes matures dans ce domaine.
Ceci est ma deuxième lecture de l’auteur, et je ne peux que le féliciter encore une fois ! Alexandre Lévine ne va pas tarder à être un nom que l’on va entendre circuler dans les médias, je n’en doute pas !
Je remercie donc les Éditions Artalys de m’avoir offert encore une fois une si agréable lecture et d’avoir pu me conforter dans mon appréciation de l’auteur !
Avis de Lauraa
Avant toute chose, je tenais à remercier le Sanctuaire de la lecture des Accros et Mordus ainsi que les éditions Artalys pour la découverte d’Alexandre Lévine, un auteur à la plume efficace et qui mérite l’attention de chaque lecteur.
Dès le début de son roman, Alexandre Lévine donne le ton et, très vite, nous comprenons l’ambiance dans laquelle il souhaite nous emmener. Une ambiance où se mêlent sexe, violence et plaisir. Nous suivons l’arrivée du protagoniste nommé Cléaridas, ainsi que son entrée dans le temple de Welouma, déesse incarnant le sexe et la fécondité. Le jeune homme souhaite rejoindre le Temple afin de vivre une expérience unique en son genre, pendant une période de six mois, durant laquelle il va se livrer au plaisir avec les prêtresses servant Welouma, ainsi que leurs servantes. Cléaridas se voit désigner une Handaï, la magnifique Ilouwa, avec qui il devra passer ses nuits et tenter de l’enfanter. Sur le principe, c’est donc une vie de jouissance permanente.
Seulement, plusieurs ombres au tableau se dessinent lorsque Cléaridas tombe amoureux de la belle Ilouwa et que la jalousie et la colère se mêlent dans son esprit. En effet, Cléaridas ne peut plus vivre sans sa belle prêtresse et a du mal à concevoir qu’elle puisse être la femme de tous les hommes. Entre plaisir et sorties hors du Temple, (où Cléaridas se prend d’affection pour une future prêtresse de quatorze ans), entre intrigues amoureuses et expériences multiples, Cléaridas se questionne. Qu’arrivera-t-il à Ilouwa lorsqu’elle aura atteint sa vingtième année sans être parvenue à rendre grâce à la déesse, autrement dit, à tomber enceinte ? Qu’arrivera-t-il s’il ne peut fuir avec sa belle ? Tant que questions qui restent sans réponse et qui révèlent les tréfonds du culte de la Déesse. Un culte en apparence délicieux, mais qui emprisonne et empoisonne les âmes.
L’écriture d’Alexandre Lévine est très fluide, sans fioritures et il n’hésite pas à parler crument. Ses descriptions sont toujours poussées, parfois trop, ce qui explique qu’on ne peut s’empêcher de sourire devant l’incongruité de certaines situations ou la vulgarité de certaines paroles. C’est un roman écrit par un homme, qui révèle tous leurs fantasmes : La femme au service de tous les hommes, qui est entièrement dévouée, qui ne peut vivre sans recevoir l’amour d’un homme, toujours « opérationnelle ». C’est assez caricatural et c’est pourquoi il est difficile pour une personne de sexe féminin d’y adhérer pleinement. Toutefois, le roman se laisse lire avec facilité, même si certaines situations peuvent heurter notre sensibilité, comme la relation assez spéciale qu’une prêtresse entretient avec sa fille (elle-même destinée au Temple). Cela remet en question certains fondements et on ne peut s’empêcher de se poser la question « Et si c’était vrai ? ». Cela est assez « choquant » pour notre monde occidental aux valeurs judéo-chrétiennes. Toutefois, il suffit de lire le roman pour se rendre compte que cela colle avec l'univers et l'ambiance que souhaite instaurer Alexandre Lévine.
Ce roman m’a permis de découvrir un auteur de talent qui mérite réellement qu’on s’attarde sur lui. Je remercie encore une fois les Editions Artalys pour cette lecture étrange, perturbante, mais non moins intéressante.
Dès le début de son roman, Alexandre Lévine donne le ton et, très vite, nous comprenons l’ambiance dans laquelle il souhaite nous emmener. Une ambiance où se mêlent sexe, violence et plaisir. Nous suivons l’arrivée du protagoniste nommé Cléaridas, ainsi que son entrée dans le temple de Welouma, déesse incarnant le sexe et la fécondité. Le jeune homme souhaite rejoindre le Temple afin de vivre une expérience unique en son genre, pendant une période de six mois, durant laquelle il va se livrer au plaisir avec les prêtresses servant Welouma, ainsi que leurs servantes. Cléaridas se voit désigner une Handaï, la magnifique Ilouwa, avec qui il devra passer ses nuits et tenter de l’enfanter. Sur le principe, c’est donc une vie de jouissance permanente.
Seulement, plusieurs ombres au tableau se dessinent lorsque Cléaridas tombe amoureux de la belle Ilouwa et que la jalousie et la colère se mêlent dans son esprit. En effet, Cléaridas ne peut plus vivre sans sa belle prêtresse et a du mal à concevoir qu’elle puisse être la femme de tous les hommes. Entre plaisir et sorties hors du Temple, (où Cléaridas se prend d’affection pour une future prêtresse de quatorze ans), entre intrigues amoureuses et expériences multiples, Cléaridas se questionne. Qu’arrivera-t-il à Ilouwa lorsqu’elle aura atteint sa vingtième année sans être parvenue à rendre grâce à la déesse, autrement dit, à tomber enceinte ? Qu’arrivera-t-il s’il ne peut fuir avec sa belle ? Tant que questions qui restent sans réponse et qui révèlent les tréfonds du culte de la Déesse. Un culte en apparence délicieux, mais qui emprisonne et empoisonne les âmes.
L’écriture d’Alexandre Lévine est très fluide, sans fioritures et il n’hésite pas à parler crument. Ses descriptions sont toujours poussées, parfois trop, ce qui explique qu’on ne peut s’empêcher de sourire devant l’incongruité de certaines situations ou la vulgarité de certaines paroles. C’est un roman écrit par un homme, qui révèle tous leurs fantasmes : La femme au service de tous les hommes, qui est entièrement dévouée, qui ne peut vivre sans recevoir l’amour d’un homme, toujours « opérationnelle ». C’est assez caricatural et c’est pourquoi il est difficile pour une personne de sexe féminin d’y adhérer pleinement. Toutefois, le roman se laisse lire avec facilité, même si certaines situations peuvent heurter notre sensibilité, comme la relation assez spéciale qu’une prêtresse entretient avec sa fille (elle-même destinée au Temple). Cela remet en question certains fondements et on ne peut s’empêcher de se poser la question « Et si c’était vrai ? ». Cela est assez « choquant » pour notre monde occidental aux valeurs judéo-chrétiennes. Toutefois, il suffit de lire le roman pour se rendre compte que cela colle avec l'univers et l'ambiance que souhaite instaurer Alexandre Lévine.
Ce roman m’a permis de découvrir un auteur de talent qui mérite réellement qu’on s’attarde sur lui. Je remercie encore une fois les Editions Artalys pour cette lecture étrange, perturbante, mais non moins intéressante.
Avis de Myly
Cléaridas, un jeune homme fort aux allures de guerrier de l'Antiquité, fait le voyage jusque la ville de Nessana pour tenter d'intégrer le temple de Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Une fois admis, il y découvre une vie totalement tournée vers le sexe, chaque heure du jour. Libre de ses mouvements et de ses désirs, il peut posséder chaque femme, déambulant au sein du temple en ne respectant que deux règles d'or : ne libérer sa semence que dans le vagin d'une des prêtresses et n'éprouver aucune jalousie. Mais dès son premier jour, il tombe amoureux d'Ilouwa, sa prêtresse, dont la vie au sein du temple finira par se révéler menacée.
Je l'admets : la littérature érotique, je ne connaissais absolument pas. Et je l'admets, la littérature érotique, ce n'est vraiment pas pour moi ! Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé ce livre, je suis contente de l'avoir découvert, mais je sais au moins que le sexe, c'est mieux quand on en parle peu !
Je ne vais pas remettre en cause la présence de sexe dans ce livre. Je me doutais de l'histoire dans laquelle je m'embarquais, mais il faut un temps d'adaptation pour s'habituer à la surabondance de sexe, de descriptions détaillées et de langage cru. Une fois l'habitude prise, j'ai aimé découvrir l'histoire qui se construit autour de Cléaridas et Ilouwa. Même si la rapidité de leurs sentiments m'a laissée perplexe, elle devient plus crédible au fil des pages. Je gardai tout de même en tête un doute concernant leur avenir ensemble en dehors du temple. Est-il possible d'être heureux avec une seule et unique personne lorsque l'on a connu la débauche avec un nombre de partenaires incalculable ? Malgré tout, tout le long du livre, je restais sceptique quant à ces vies décrites. Pourquoi le sexe prend-il une place si cruciale dans la vie de ces gens, pour le plaisir ou pour la procréation ? Les prêtresses prennent-elles autant de plaisir qu'elles le montrent ? Être éduqué au sexe est-il suffisant pour accepter d'être abaissé au rang de putain de luxe ? La condition de ces femmes, réduites à des esclaves du sexe, justifiée par un culte à une déesse, m'a juste révoltée, d'autant plus qu'elles sont présentées comme étant les maîtresses du temple. Les hommes sont, quant à eux, présentés comme étant juste de la semence ambulante. Mais, finalement, ce sont eux les maîtres. Ils dominent et maîtrisent chacune des femmes de ce temple, qu'elles soient prêtresses ou juste servantes.
Je n'ai pas eu de coup de cœur pour un personnage en particulier, simplement parce qu'ils me semblaient tous si irréels. Je ne présente pas de fausse pudeur, mais imaginer que le sexe puisse avoir autant d'importance dans la vie de quelqu'un m'est difficilement concevable. Par conséquent, j'ai trouvé chaque personnage plutôt faux, persuadée qu'ils étaient, au fond, différents des apparences, mais cachant tout sous le masque du sexe et du désir.
Difficile de parler du style de l'auteur quand il n'y a pas de point de comparaison. J'ai été très perturbée par l'alternance de poésie et de brutalité associée aux descriptions des corps et des actes sexuels. Les corps sont parfois décrits comme des œuvres d'art, quand, d'autres fois, ils ne deviennent que des objets du plaisir, de même que pour les sexes des hommes et des femmes. Je trouve néanmoins que l'histoire de ce livre laisse apercevoir le talent d'écriture de l'auteur, me rendant ainsi impatiente de découvrir sa plume dans un exercice plus classique ou, plutôt, dans un style qui me correspondrait plus.
Bien évidemment, ce livre n'est adressé qu'à un public adulte, et averti. Et je le recommande aux personnes qui ne veulent pas rester ignorantes et qui souhaitent mettre un pied dans la littérature érotique, pour "voir" de quoi il en retourne. Je suis contente de cette découverte qui, je pense, sera la seule malgré tout.
Un merci tout particulier au forum Le sanctuaire de la lecture et aux Éditions Artalys, qui m'ont permis de plonger dans un univers particulièrement dépaysant !
Je l'admets : la littérature érotique, je ne connaissais absolument pas. Et je l'admets, la littérature érotique, ce n'est vraiment pas pour moi ! Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé ce livre, je suis contente de l'avoir découvert, mais je sais au moins que le sexe, c'est mieux quand on en parle peu !
Je ne vais pas remettre en cause la présence de sexe dans ce livre. Je me doutais de l'histoire dans laquelle je m'embarquais, mais il faut un temps d'adaptation pour s'habituer à la surabondance de sexe, de descriptions détaillées et de langage cru. Une fois l'habitude prise, j'ai aimé découvrir l'histoire qui se construit autour de Cléaridas et Ilouwa. Même si la rapidité de leurs sentiments m'a laissée perplexe, elle devient plus crédible au fil des pages. Je gardai tout de même en tête un doute concernant leur avenir ensemble en dehors du temple. Est-il possible d'être heureux avec une seule et unique personne lorsque l'on a connu la débauche avec un nombre de partenaires incalculable ? Malgré tout, tout le long du livre, je restais sceptique quant à ces vies décrites. Pourquoi le sexe prend-il une place si cruciale dans la vie de ces gens, pour le plaisir ou pour la procréation ? Les prêtresses prennent-elles autant de plaisir qu'elles le montrent ? Être éduqué au sexe est-il suffisant pour accepter d'être abaissé au rang de putain de luxe ? La condition de ces femmes, réduites à des esclaves du sexe, justifiée par un culte à une déesse, m'a juste révoltée, d'autant plus qu'elles sont présentées comme étant les maîtresses du temple. Les hommes sont, quant à eux, présentés comme étant juste de la semence ambulante. Mais, finalement, ce sont eux les maîtres. Ils dominent et maîtrisent chacune des femmes de ce temple, qu'elles soient prêtresses ou juste servantes.
Je n'ai pas eu de coup de cœur pour un personnage en particulier, simplement parce qu'ils me semblaient tous si irréels. Je ne présente pas de fausse pudeur, mais imaginer que le sexe puisse avoir autant d'importance dans la vie de quelqu'un m'est difficilement concevable. Par conséquent, j'ai trouvé chaque personnage plutôt faux, persuadée qu'ils étaient, au fond, différents des apparences, mais cachant tout sous le masque du sexe et du désir.
Difficile de parler du style de l'auteur quand il n'y a pas de point de comparaison. J'ai été très perturbée par l'alternance de poésie et de brutalité associée aux descriptions des corps et des actes sexuels. Les corps sont parfois décrits comme des œuvres d'art, quand, d'autres fois, ils ne deviennent que des objets du plaisir, de même que pour les sexes des hommes et des femmes. Je trouve néanmoins que l'histoire de ce livre laisse apercevoir le talent d'écriture de l'auteur, me rendant ainsi impatiente de découvrir sa plume dans un exercice plus classique ou, plutôt, dans un style qui me correspondrait plus.
Bien évidemment, ce livre n'est adressé qu'à un public adulte, et averti. Et je le recommande aux personnes qui ne veulent pas rester ignorantes et qui souhaitent mettre un pied dans la littérature érotique, pour "voir" de quoi il en retourne. Je suis contente de cette découverte qui, je pense, sera la seule malgré tout.
Un merci tout particulier au forum Le sanctuaire de la lecture et aux Éditions Artalys, qui m'ont permis de plonger dans un univers particulièrement dépaysant !
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