Nombre de pages : 331 pages
Date de parution : 2011
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Noyé dans la foule qui se presse sur le quai d'une gare en France, un adolescent totalement désemparé fuit la ville de son enfance et prend le train pour monter à Paris. Mais contrairement à la plupart des provinciaux qui vont y chercher la consécration, il se rend dans la Ville lumière pour tenter de découvrir, parmi de nouveaux visages, une nouvelle raison de vivre. Car en plus des quelques effets personnels entassés en hâte dans une petite valise en carton, il emporte enfoui au plus profond de lui-même les stigmates d'un passé déjà trop lourd à porter. Et si lourd de conséquences, qu'il lui faudra près de dix ans avant de retrouver la sérénité de l'esprit perdue en Allemagne alors qu'il combattait le nazisme. Cela dit, voyons ce que l'un de ces héros, à qui nous sommes redevables d'être des hommes libres, a vécu pour en arriver là...
Date de parution : 2011
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Noyé dans la foule qui se presse sur le quai d'une gare en France, un adolescent totalement désemparé fuit la ville de son enfance et prend le train pour monter à Paris. Mais contrairement à la plupart des provinciaux qui vont y chercher la consécration, il se rend dans la Ville lumière pour tenter de découvrir, parmi de nouveaux visages, une nouvelle raison de vivre. Car en plus des quelques effets personnels entassés en hâte dans une petite valise en carton, il emporte enfoui au plus profond de lui-même les stigmates d'un passé déjà trop lourd à porter. Et si lourd de conséquences, qu'il lui faudra près de dix ans avant de retrouver la sérénité de l'esprit perdue en Allemagne alors qu'il combattait le nazisme. Cela dit, voyons ce que l'un de ces héros, à qui nous sommes redevables d'être des hommes libres, a vécu pour en arriver là...
Avis de Lolly
Comme le titre le laisse deviner, Devoir et mémoire se penche sur les souvenirs d’un homme. Mais Henri Beaudout n’est pas n’importe qui : jeune français âgé de dix-sept ans lorsque la guerre éclate, il rejoint le maquis et combat pour son pays. A travers de nombreux petits épisodes, il retrace son parcours durant cette période tourmentée, de 1940 à 1946.
D’un point de vue purement visuel, on ne peut pas dire que cet ouvrage soit une réussite. Si les couleurs de la couverture s’accordent au thème abordé, les images en gâchent quelque peu l’effet de par leur médiocre qualité. On ne peut malheureusement que deviner ce qu’elles représentent, et le texte est lui aussi trop pixellisé pour être agréable. Ce qui est appréciable, par contre, c’est la courte biographie de l’auteur qui accompagne le résumé sur la quatrième de couverture. Puisqu’il s’agit d’une autobiographie, c’est un élément très important à mes yeux.
Le roman est divisé en six chapitres, eux-mêmes découpés en courtes parties. Chacune d’entre elles est introduite par un petit dessin simple qui attire l’œil et illustre en quelque sorte ce qui est raconté dans les quelques pages à suivre. J’ai ressenti ces quelques parties comme des épisodes variés de la vie d’Henri Beaudout, nous donnant un aperçu général de son parcours, dotées de petites anecdotes concernant la guerre, ses rencontres et bien d’autres choses encore. Elles peuvent donc être lues plus ou moins indépendamment les unes des autres, et il n’est pas nécessaire d’effectuer la lecture d’une seule traite pour bien comprendre.
Du point de vue des événements, il est bien sûr difficile d’émettre un jugement car il s’agit d’un témoignage. Henri Beaudout n’invente pas une histoire, il raconte ce qu’il a vécu et tente de nous transmettre ses émotions, ainsi que l’atmosphère de cette terrible guerre. Il est parfois tout de même difficile de suivre l’action, car de scènes très lentes, on passe à une succession d’événements de la plus grande importance, suivis d’ellipses et de petites histoires apparemment anodines. J’ai personnellement eu de la peine à avoir la notion du temps qui passait lors de ses aventures, tout comme à me représenter à quelle étape se trouvait la guerre. Je pense qu’il aurait été préférable de donner des informations plus générales sur les événements qui survenaient dans le monde entier, mais une fois encore, c’est un choix de l’auteur, qui a préféré se concentrer sur ses propres souvenirs.
Pour continuer dans la même direction, on est rapidement plongé dans l’univers du maquis. Toutefois, pour quiconque n’y connaît rien, ou pas grand-chose – ce qui était mon cas – il est parfois peu aisé de comprendre ce qu'il se passe réellement, qui est qui, et quel est le but des opérations entreprises. Les abréviations sont généralement explicitées (encore que retranscrire un acronyme en toutes lettres n’aide pas forcément à expliquer ce que ce dernier signifie), mais il y en a tellement, et ajoutés à la présence de mots très spécialisés, ils rendent la représentation de cet univers si particulier peu aisée.
Néanmoins, on arrive sans trop de difficultés à imaginer les horreurs de la guerre et les épreuves traversées par le narrateur. Henri Beaudout a des choses à dire, impossible de le nier. J’aurais toutefois souhaité être plus touchée par l’histoire, par le personnage, et plus entraînée par le récit. Je pense que le style d’écriture est en grande partie responsable de ce manque d’émotions de ma part, et je dois même avouer qu’il m’a troublée. Quelque peu haché, les phrases courtes au style oral sont alternées avec d’autres très longues, me donnant une sensation de déséquilibre permanent. La présence, aux côtés de mots familiers, voire argotiques, de vocabulaire soutenu m’a paru étrange, et plusieurs fautes d’orthographe et de typographie ont gêné ma lecture.
Devoir et mémoire est toutefois un roman qui vaut la peine d’être lu, car il nous plonge dans l’univers des maquis d’une manière inhabituelle. Le titre est bien choisi : il faut se souvenir. Les courts épisodes sont agréables à lire, même s’il est parfois un peu difficile de saisir la direction de l’œuvre entière et de mettre en relation les événements bien connus de la Seconde Guerre mondiale et la vie personnelle d’Henri Beaudout. Ce livre plaira à tous les amateurs d’autobiographies et de récits retraçant l’histoire de clandestins sous l’occupation allemande. J'ai personnellement apprécié cette lecture, bien qu'elle ne figure pas dans mes coups de cœur. Je remercie donc les Éditions Chloé des Lys pour leur confiance et le forum A&M pour l'organisation de ce partenariat.
D’un point de vue purement visuel, on ne peut pas dire que cet ouvrage soit une réussite. Si les couleurs de la couverture s’accordent au thème abordé, les images en gâchent quelque peu l’effet de par leur médiocre qualité. On ne peut malheureusement que deviner ce qu’elles représentent, et le texte est lui aussi trop pixellisé pour être agréable. Ce qui est appréciable, par contre, c’est la courte biographie de l’auteur qui accompagne le résumé sur la quatrième de couverture. Puisqu’il s’agit d’une autobiographie, c’est un élément très important à mes yeux.
Le roman est divisé en six chapitres, eux-mêmes découpés en courtes parties. Chacune d’entre elles est introduite par un petit dessin simple qui attire l’œil et illustre en quelque sorte ce qui est raconté dans les quelques pages à suivre. J’ai ressenti ces quelques parties comme des épisodes variés de la vie d’Henri Beaudout, nous donnant un aperçu général de son parcours, dotées de petites anecdotes concernant la guerre, ses rencontres et bien d’autres choses encore. Elles peuvent donc être lues plus ou moins indépendamment les unes des autres, et il n’est pas nécessaire d’effectuer la lecture d’une seule traite pour bien comprendre.
Du point de vue des événements, il est bien sûr difficile d’émettre un jugement car il s’agit d’un témoignage. Henri Beaudout n’invente pas une histoire, il raconte ce qu’il a vécu et tente de nous transmettre ses émotions, ainsi que l’atmosphère de cette terrible guerre. Il est parfois tout de même difficile de suivre l’action, car de scènes très lentes, on passe à une succession d’événements de la plus grande importance, suivis d’ellipses et de petites histoires apparemment anodines. J’ai personnellement eu de la peine à avoir la notion du temps qui passait lors de ses aventures, tout comme à me représenter à quelle étape se trouvait la guerre. Je pense qu’il aurait été préférable de donner des informations plus générales sur les événements qui survenaient dans le monde entier, mais une fois encore, c’est un choix de l’auteur, qui a préféré se concentrer sur ses propres souvenirs.
Pour continuer dans la même direction, on est rapidement plongé dans l’univers du maquis. Toutefois, pour quiconque n’y connaît rien, ou pas grand-chose – ce qui était mon cas – il est parfois peu aisé de comprendre ce qu'il se passe réellement, qui est qui, et quel est le but des opérations entreprises. Les abréviations sont généralement explicitées (encore que retranscrire un acronyme en toutes lettres n’aide pas forcément à expliquer ce que ce dernier signifie), mais il y en a tellement, et ajoutés à la présence de mots très spécialisés, ils rendent la représentation de cet univers si particulier peu aisée.
Néanmoins, on arrive sans trop de difficultés à imaginer les horreurs de la guerre et les épreuves traversées par le narrateur. Henri Beaudout a des choses à dire, impossible de le nier. J’aurais toutefois souhaité être plus touchée par l’histoire, par le personnage, et plus entraînée par le récit. Je pense que le style d’écriture est en grande partie responsable de ce manque d’émotions de ma part, et je dois même avouer qu’il m’a troublée. Quelque peu haché, les phrases courtes au style oral sont alternées avec d’autres très longues, me donnant une sensation de déséquilibre permanent. La présence, aux côtés de mots familiers, voire argotiques, de vocabulaire soutenu m’a paru étrange, et plusieurs fautes d’orthographe et de typographie ont gêné ma lecture.
Devoir et mémoire est toutefois un roman qui vaut la peine d’être lu, car il nous plonge dans l’univers des maquis d’une manière inhabituelle. Le titre est bien choisi : il faut se souvenir. Les courts épisodes sont agréables à lire, même s’il est parfois un peu difficile de saisir la direction de l’œuvre entière et de mettre en relation les événements bien connus de la Seconde Guerre mondiale et la vie personnelle d’Henri Beaudout. Ce livre plaira à tous les amateurs d’autobiographies et de récits retraçant l’histoire de clandestins sous l’occupation allemande. J'ai personnellement apprécié cette lecture, bien qu'elle ne figure pas dans mes coups de cœur. Je remercie donc les Éditions Chloé des Lys pour leur confiance et le forum A&M pour l'organisation de ce partenariat.
Avis de Freelfe
Je remercie le forum A&M pour ce nouveau partenariat, ainsi que les Editions Chloé des Lys pour ce second livre.
Devoir et Mémoire, d'Henri Beaudout est un roman autobiographique qui nous raconte l'histoire de cet homme durant la Seconde Guerre mondiale. Dans une petite préface, l'auteur nous confie avoir fini l'écriture de ce livre en 1977. Par respect pour les gens qu'il cite et pour ne pas raviver de mauvais souvenirs, il a attendu que la majorité d'entre eux soient en paix pour nous transmettre son histoire.
Encore une fois, la couverture de ce livre est très moyenne : nous y retrouvons beaucoup de pixels et des couleurs grises qui ne sont pas très attrayantes. Le prix de ce roman de 330 pages est de 27,90€ : très cher, surtout pour un "auteur" inconnu. Personnellement, je n'ai jamais entendu parler de ce monsieur, même pour ses exploits. Et ceux-ci risquent de rester inconnus à cause de ces points faibles…
Peut-être est-ce à cause du style d’écriture peu fluide, mais je ne me suis pas senti émue par les exploits de ce monsieur. Je ne me permettrais pas de juger cette histoire : c’est l’histoire qu’il a vécu, les exploits qu’il a réalisés et les erreurs qu’il a commises. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Aurions-nous eu autant de courage ou d’intrépidité ?
Cette période signera pour lui la fin d’une innocence parfaitement bien ressentie dans le roman. Au tout début, il n’est encore qu’un adolescent rêvant de faire la guerre. A la fin, il est une toute autre personne, qui ne pourra jamais oublier ce qu’elle a vu et fait. Il lui faudra apprendre à vivre avec, mais le roman ne raconte pas cette période. Cependant, l’auteur nous confie avoir écrit ce roman dans ce but : apprendre à vivre avec ce qu’il avait vécu et pour que personne n’oublie.
Pour en revenir à l’écriture, j’ai aussi été surprise par le style familier du roman. A cause de l’âge de l’auteur et de la période que le livre raconte, je ne m’attendais pas du tout à cela. Ce style me fait plutôt penser à un roman écrit récemment.
Lisant beaucoup de livres sur la seconde guerre mondiale, je dois cependant avouer que mes connaissances portent surtout sur la souffrance infligée aux Juifs et aux déportés. J’ai, pour le moment, peu lu sur la Résistance elle-même. J’espérais que ce roman m’apporterait quelques connaissances. Ce qui fut en effet le cas, mais celles-ci restent quelques peu brouillonnes et compliquées à saisir à cause d’un vocabulaire trop particulier.
Que conclure de ce livre ?
Je n'ai pas envie de descendre ce roman, qui est une histoire vraie. Il est vrai qu’il m’a peu plu mais il mérite qu’on lui porte de l’attention et je pense que les lecteurs s’intéressant à cette sombre époque ainsi qu’aux autobiographies relatant exploits et désastres seront comblés !
Devoir et Mémoire, d'Henri Beaudout est un roman autobiographique qui nous raconte l'histoire de cet homme durant la Seconde Guerre mondiale. Dans une petite préface, l'auteur nous confie avoir fini l'écriture de ce livre en 1977. Par respect pour les gens qu'il cite et pour ne pas raviver de mauvais souvenirs, il a attendu que la majorité d'entre eux soient en paix pour nous transmettre son histoire.
Encore une fois, la couverture de ce livre est très moyenne : nous y retrouvons beaucoup de pixels et des couleurs grises qui ne sont pas très attrayantes. Le prix de ce roman de 330 pages est de 27,90€ : très cher, surtout pour un "auteur" inconnu. Personnellement, je n'ai jamais entendu parler de ce monsieur, même pour ses exploits. Et ceux-ci risquent de rester inconnus à cause de ces points faibles…
Peut-être est-ce à cause du style d’écriture peu fluide, mais je ne me suis pas senti émue par les exploits de ce monsieur. Je ne me permettrais pas de juger cette histoire : c’est l’histoire qu’il a vécu, les exploits qu’il a réalisés et les erreurs qu’il a commises. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Aurions-nous eu autant de courage ou d’intrépidité ?
Cette période signera pour lui la fin d’une innocence parfaitement bien ressentie dans le roman. Au tout début, il n’est encore qu’un adolescent rêvant de faire la guerre. A la fin, il est une toute autre personne, qui ne pourra jamais oublier ce qu’elle a vu et fait. Il lui faudra apprendre à vivre avec, mais le roman ne raconte pas cette période. Cependant, l’auteur nous confie avoir écrit ce roman dans ce but : apprendre à vivre avec ce qu’il avait vécu et pour que personne n’oublie.
Pour en revenir à l’écriture, j’ai aussi été surprise par le style familier du roman. A cause de l’âge de l’auteur et de la période que le livre raconte, je ne m’attendais pas du tout à cela. Ce style me fait plutôt penser à un roman écrit récemment.
Lisant beaucoup de livres sur la seconde guerre mondiale, je dois cependant avouer que mes connaissances portent surtout sur la souffrance infligée aux Juifs et aux déportés. J’ai, pour le moment, peu lu sur la Résistance elle-même. J’espérais que ce roman m’apporterait quelques connaissances. Ce qui fut en effet le cas, mais celles-ci restent quelques peu brouillonnes et compliquées à saisir à cause d’un vocabulaire trop particulier.
Que conclure de ce livre ?
Je n'ai pas envie de descendre ce roman, qui est une histoire vraie. Il est vrai qu’il m’a peu plu mais il mérite qu’on lui porte de l’attention et je pense que les lecteurs s’intéressant à cette sombre époque ainsi qu’aux autobiographies relatant exploits et désastres seront comblés !
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