Nombre de pages : 194 pages
Date de parution : 2010
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
« A votre âge, Arthur, vous pouvez prendre vos responsabilités. Je vous laisse quarante-huit heures pour découvrir une nouvelle vie à accompagner. Hâtez-vous, nous n’avons que faire d’anges oisifs. Le monde est aujourd’hui d’un danger ! Croyez-moi, il y a de l’ouvrage pour tout le monde au paradis ! »
L’ange gardien
Date de parution : 2010
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
« A votre âge, Arthur, vous pouvez prendre vos responsabilités. Je vous laisse quarante-huit heures pour découvrir une nouvelle vie à accompagner. Hâtez-vous, nous n’avons que faire d’anges oisifs. Le monde est aujourd’hui d’un danger ! Croyez-moi, il y a de l’ouvrage pour tout le monde au paradis ! »
L’ange gardien
Avis d'Aurélie
L'ange gardien est un recueil offrant 25 histoires toutes différentes, abordant des thèmes, des personnages et des époques variées. Que ce soit par l'humour, par l'émotion ou par la dureté de la vie, Marie-Claire George fait passer des messages à travers des histoires du quotidien ou encore à travers des histoires que l'on pensait connaître mais que l'on redécouvre sous sa plume. Chaque nouvelle est intéressante, chacune d'elles est unique en son genre et mérite qu'on s'y attarde.
L'écriture de Marie-Claire George est surprenante : on croit saisir sa façon d'écrire une fois une nouvelle terminée mais en fait, elle nous surprend dès la suivante en changeant de point de vue, d'usage des temps, de vocabulaire, de rythmique... Elle est telle un caméléon de la plume qui s'adapte à sa propre imagination, qui réussit à vivre pleinement ses histoires en choisissant le mot juste, la phrase qui fait qu'on plonge dans le cœur d'un personnage, le style qui nous aide à mieux nous immerger dans l'univers.
On aborde la vie quotidienne de personnes comme nous, ou presque. La nouvelle qui a donné son nom au recueil, L'ange gardien, aborde par exemple l'histoire d'Arthur, un ange, qui cherche un nouveau protégé... Il va alors jusqu'en Amérique Latine et trouve un jeune Arturo à prendre sous son aile... Seulement, Arturo est peut-être déjà l'ange gardien de toute sa famille depuis que ses parents ne sont plus là. À travers L'or de Xoliswa, c'est le combat d'une femme, une femme qui, fille d'ouvriers, a su gravir la vie en la défiant et qui s'impose désormais à la tête de l'équipe dans laquelle ses ancêtres ont travaillé.
On touche aussi du doigt le destin extraordinaire qui peut se cacher derrière le sourire courtois d'une personne. C'est l'une de mes nouvelles préférées du recueil d'ailleurs, Le sourire d'Emilie, dans laquelle une vieille dame seule se retrouve hospitalisée. C'est sa jeune voisine qui se charge alors de lui rapporter de son appartement les vêtements nécessaires... Seulement, elle ne s'attend pas à trouver tant de choses surprenantes dans l'appartement de la vieille dame : mais qui était donc l'extraordinaire Emilie Beauprès ? C'est la vieille femme elle-même qui va lui conter son histoire, une histoire qui même pour notre époque, détonne, fait rêver.
Une nouvelle m'a touchée, il y en a toujours une dans le lot qui tente de me tirer quelques larmes... C'est Il est tard et je m'en vais... On assiste aux heures qui suivent la mort d'un vieil homme : il ne regrette pas d'être mort, il regrette simplement la presque froideur avec laquelle ses filles règlent les détails. Il les regarde, aimerait bien leur donner quelques conseils avant de partir... Seulement, lorsque l'une de ses filles parle de mettre Spirou, le vieux compagnon de leur père, à la SPA parce qu'il est désormais un "poids encombrant", le vieil homme mort sent presque son corps frémir... L'issue est touchante, je dois avouer que c'est une nouvelle que j'ai relue une fois le recueil terminé, juste pour pouvoir laisser mes émotions s'exprimer alors que ma première lecture avait été faite dans les transports en commun. Marie-Claire George manie aussi bien l'humour que l'émotion sans doutes possibles.
D'autres nouvelles m'ont réellement arraché plusieurs grands sourires comme Ronchon, chat d'exception avec une chute drôle et inattendue. C'est l'innocence de la chute qui est touchante : on sent réellement les paroles et le regard neuf des enfants. La fin du recueil est teintée de nouvelles plus engagées, plus orientées vers la différence et la tolérance : encore une preuve de la merveilleuse polyvalence de l'auteur. Mémoires est touchante : elle permet de rendre la vie à un être dont la puissance a été bafouée.
Enfin, un point extrêmement plaisant du recueil, les nouvelles historiques... Elles reprennent un point d'histoire à partir d'un point de vue inédit, un point de vue qui, pour une fois, change le héros de place, le méchant aussi. Marie-Claire George nous invite là à voir plus loin que les préjugés, elle nous invite à creuser sous la surface pour obtenir la vérité, pour comprendre. Ainsi, elle permet à Caïn, le premier fils, de ne plus être l'homme égoïste, violent et mauvais que la bible dévoile. Il est à travers sa plume un homme travaillant dur qui, sur un coup de sang, n'a pu retenir un geste violent face à un frère oisif et sans cervelle. Louis XVI est aussi revisité : avant d'aller vers la mort, on pénètre ses pensées pour comprendre à quel point l'homme n'était pas mauvais, à quel point il a voulu bien faire, à quel point ses tentatives de compréhension ont été interprétées comme du désintérêt...
Ce recueil est réellement bon. Je ne regrette absolument pas cette lecture et remercie encore une fois la maison d'édition Chloé des Lys ainsi que Marie-Claire George pour cette lecture teintée de bonheur, de rires, de larmes, de voyage... Je me vois bien comme Emilie Beauprès, partir à l'aventure, vivre de belles rencontres, des tas de passions ! Je me vois comme Xoliswa gravir des montagnes pour atteindre mes buts, pour me faire une place... Je me vois bien fusiller du regard les voisins de mademoiselle Crédence, donner une leçon de vie aux filles du maître de Spirou... Ou encore observer les arbres du jardin de mes parents durant des heures en pensant à ce vieux chêne qui a désormais retrouvé son ami le coucou... Merci de m'avoir donné tant d'envies à travers quelques histoires qui pourraient sembler banales mais qui sont tout le contraire !
L'écriture de Marie-Claire George est surprenante : on croit saisir sa façon d'écrire une fois une nouvelle terminée mais en fait, elle nous surprend dès la suivante en changeant de point de vue, d'usage des temps, de vocabulaire, de rythmique... Elle est telle un caméléon de la plume qui s'adapte à sa propre imagination, qui réussit à vivre pleinement ses histoires en choisissant le mot juste, la phrase qui fait qu'on plonge dans le cœur d'un personnage, le style qui nous aide à mieux nous immerger dans l'univers.
On aborde la vie quotidienne de personnes comme nous, ou presque. La nouvelle qui a donné son nom au recueil, L'ange gardien, aborde par exemple l'histoire d'Arthur, un ange, qui cherche un nouveau protégé... Il va alors jusqu'en Amérique Latine et trouve un jeune Arturo à prendre sous son aile... Seulement, Arturo est peut-être déjà l'ange gardien de toute sa famille depuis que ses parents ne sont plus là. À travers L'or de Xoliswa, c'est le combat d'une femme, une femme qui, fille d'ouvriers, a su gravir la vie en la défiant et qui s'impose désormais à la tête de l'équipe dans laquelle ses ancêtres ont travaillé.
On touche aussi du doigt le destin extraordinaire qui peut se cacher derrière le sourire courtois d'une personne. C'est l'une de mes nouvelles préférées du recueil d'ailleurs, Le sourire d'Emilie, dans laquelle une vieille dame seule se retrouve hospitalisée. C'est sa jeune voisine qui se charge alors de lui rapporter de son appartement les vêtements nécessaires... Seulement, elle ne s'attend pas à trouver tant de choses surprenantes dans l'appartement de la vieille dame : mais qui était donc l'extraordinaire Emilie Beauprès ? C'est la vieille femme elle-même qui va lui conter son histoire, une histoire qui même pour notre époque, détonne, fait rêver.
Une nouvelle m'a touchée, il y en a toujours une dans le lot qui tente de me tirer quelques larmes... C'est Il est tard et je m'en vais... On assiste aux heures qui suivent la mort d'un vieil homme : il ne regrette pas d'être mort, il regrette simplement la presque froideur avec laquelle ses filles règlent les détails. Il les regarde, aimerait bien leur donner quelques conseils avant de partir... Seulement, lorsque l'une de ses filles parle de mettre Spirou, le vieux compagnon de leur père, à la SPA parce qu'il est désormais un "poids encombrant", le vieil homme mort sent presque son corps frémir... L'issue est touchante, je dois avouer que c'est une nouvelle que j'ai relue une fois le recueil terminé, juste pour pouvoir laisser mes émotions s'exprimer alors que ma première lecture avait été faite dans les transports en commun. Marie-Claire George manie aussi bien l'humour que l'émotion sans doutes possibles.
D'autres nouvelles m'ont réellement arraché plusieurs grands sourires comme Ronchon, chat d'exception avec une chute drôle et inattendue. C'est l'innocence de la chute qui est touchante : on sent réellement les paroles et le regard neuf des enfants. La fin du recueil est teintée de nouvelles plus engagées, plus orientées vers la différence et la tolérance : encore une preuve de la merveilleuse polyvalence de l'auteur. Mémoires est touchante : elle permet de rendre la vie à un être dont la puissance a été bafouée.
Enfin, un point extrêmement plaisant du recueil, les nouvelles historiques... Elles reprennent un point d'histoire à partir d'un point de vue inédit, un point de vue qui, pour une fois, change le héros de place, le méchant aussi. Marie-Claire George nous invite là à voir plus loin que les préjugés, elle nous invite à creuser sous la surface pour obtenir la vérité, pour comprendre. Ainsi, elle permet à Caïn, le premier fils, de ne plus être l'homme égoïste, violent et mauvais que la bible dévoile. Il est à travers sa plume un homme travaillant dur qui, sur un coup de sang, n'a pu retenir un geste violent face à un frère oisif et sans cervelle. Louis XVI est aussi revisité : avant d'aller vers la mort, on pénètre ses pensées pour comprendre à quel point l'homme n'était pas mauvais, à quel point il a voulu bien faire, à quel point ses tentatives de compréhension ont été interprétées comme du désintérêt...
Ce recueil est réellement bon. Je ne regrette absolument pas cette lecture et remercie encore une fois la maison d'édition Chloé des Lys ainsi que Marie-Claire George pour cette lecture teintée de bonheur, de rires, de larmes, de voyage... Je me vois bien comme Emilie Beauprès, partir à l'aventure, vivre de belles rencontres, des tas de passions ! Je me vois comme Xoliswa gravir des montagnes pour atteindre mes buts, pour me faire une place... Je me vois bien fusiller du regard les voisins de mademoiselle Crédence, donner une leçon de vie aux filles du maître de Spirou... Ou encore observer les arbres du jardin de mes parents durant des heures en pensant à ce vieux chêne qui a désormais retrouvé son ami le coucou... Merci de m'avoir donné tant d'envies à travers quelques histoires qui pourraient sembler banales mais qui sont tout le contraire !
Avis de Kathy
L'ange gardien regroupe 25 nouvelles toutes plus différentes les unes des autres. Certaines sont très courtes, d'autres plutôt longues. Certaines sont belles et joyeuses, d'autres sont incroyablement tristes. C'est un assemblage d'émotions fortes, de douceur, d'infinie beauté.
L'écriture est simple, belle, sans superflu. Elle ne manque de rien, elle se suffit à elle-même et nous embarque dans un autre monde. Elle nous faire sourire, soupirer de bonheur, ou monter les larmes aux yeux. Aucune nouvelle ne se ressemble, j'ai eu quand même quelques préférences mais peu de mauvaises surprises. D'ordinaire, je n'apprécie pas (ou plutôt je ne sais pas apprécier) les nouvelles, ces quelques pages d'histoires inachevées qui ne mènent à rien. Mais là, quel agréable moment ! Je ne pouvais plus m'arrêter. Je l'ai englouti d'une lampée, profitant d'une bonne matinée de week-end prolongé. Les personnages, même si nous ne vivons que quelques minutes à leur côté, nous touchent profondément. Ils sont humains, ils sont vrais, palpables, simples. Je pense particulièrement à Emilie Beaupré, la petite vieille si discrète et remplie d'expériences hors du commun, le mystérieux américain qui réveille Esmeralda dans la nuit avec son coup de téléphone, Sandra, qui ne vient pas fêter l'anniversaire de son amoureux, le gros chêne dont l'histoire finit bien, et bien d'autres encore.
J'ai beaucoup beaucoup aimé toutes les personnifications. Ces choses devenues vivantes et pensantes ! J'ai adoré suivre les pensées d'un vieux chêne, d'un chat qui cherche à échapper à une bande de gamins pour dormir tranquille, d'un stylo, d'une aiguille et d'un sécateur qui se chamaillent pour savoir lequel est le favori de leur maîtresse. Le ton est léger, pétillant.
Nous pouvons sentir la diversité des sources d'inspiration de l'écrivaine. Certaines nouvelles semblent ordinaires, d'autres sont bibliques ou historiques. Il y en a vraiment pour tous les goûts. C'est assez étrange comme recueil, en tous cas pour une inhabituée comme moi, il n'y a aucun fil directeur, si ce n'est la douceur des mots. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas saisi tout le sens profond de quelques nouvelles telles que "Une femme qui me regarde" avec cet homme qui fuit sa famille pendant trente ans pour chercher à vivre à travers le regard de femmes en peinture, à travers le monde. Trop étrange. Ou encore dans "L'or de Xoliswa", que j'ai trouvée bien trop courte et peu intéressante à mon goût par rapport au reste.
Mais qu'est-ce que j'ai aimé "L'ange gardien", "Le sourire d'Emilie", "Aniadoué, la Fille de la Lune", "Graffiti", "Richard, entre ombre et lumière", "Comme s'il était trop tard", "Matin félin", "Il est tard et je m'en vais", "Au jardin", "La piscine", "Comme une petite fleur qui vibre", "Lettre à mon ange"... Ce qui en fait un bon petit paquet ! Un bon paquet de plaisir, une bourrasque de vie. Des situations drôles ou tragiques, qui sonnent vraies et sont loin de nous laisser indifférents. À lire à tout prix.
Une expérience forte qui adoucit mes idées sur la nouvelle et me donne envie d'en lire plus souvent.
Merci aux éditions, à l'auteur et au forum !
L'écriture est simple, belle, sans superflu. Elle ne manque de rien, elle se suffit à elle-même et nous embarque dans un autre monde. Elle nous faire sourire, soupirer de bonheur, ou monter les larmes aux yeux. Aucune nouvelle ne se ressemble, j'ai eu quand même quelques préférences mais peu de mauvaises surprises. D'ordinaire, je n'apprécie pas (ou plutôt je ne sais pas apprécier) les nouvelles, ces quelques pages d'histoires inachevées qui ne mènent à rien. Mais là, quel agréable moment ! Je ne pouvais plus m'arrêter. Je l'ai englouti d'une lampée, profitant d'une bonne matinée de week-end prolongé. Les personnages, même si nous ne vivons que quelques minutes à leur côté, nous touchent profondément. Ils sont humains, ils sont vrais, palpables, simples. Je pense particulièrement à Emilie Beaupré, la petite vieille si discrète et remplie d'expériences hors du commun, le mystérieux américain qui réveille Esmeralda dans la nuit avec son coup de téléphone, Sandra, qui ne vient pas fêter l'anniversaire de son amoureux, le gros chêne dont l'histoire finit bien, et bien d'autres encore.
J'ai beaucoup beaucoup aimé toutes les personnifications. Ces choses devenues vivantes et pensantes ! J'ai adoré suivre les pensées d'un vieux chêne, d'un chat qui cherche à échapper à une bande de gamins pour dormir tranquille, d'un stylo, d'une aiguille et d'un sécateur qui se chamaillent pour savoir lequel est le favori de leur maîtresse. Le ton est léger, pétillant.
Nous pouvons sentir la diversité des sources d'inspiration de l'écrivaine. Certaines nouvelles semblent ordinaires, d'autres sont bibliques ou historiques. Il y en a vraiment pour tous les goûts. C'est assez étrange comme recueil, en tous cas pour une inhabituée comme moi, il n'y a aucun fil directeur, si ce n'est la douceur des mots. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas saisi tout le sens profond de quelques nouvelles telles que "Une femme qui me regarde" avec cet homme qui fuit sa famille pendant trente ans pour chercher à vivre à travers le regard de femmes en peinture, à travers le monde. Trop étrange. Ou encore dans "L'or de Xoliswa", que j'ai trouvée bien trop courte et peu intéressante à mon goût par rapport au reste.
Mais qu'est-ce que j'ai aimé "L'ange gardien", "Le sourire d'Emilie", "Aniadoué, la Fille de la Lune", "Graffiti", "Richard, entre ombre et lumière", "Comme s'il était trop tard", "Matin félin", "Il est tard et je m'en vais", "Au jardin", "La piscine", "Comme une petite fleur qui vibre", "Lettre à mon ange"... Ce qui en fait un bon petit paquet ! Un bon paquet de plaisir, une bourrasque de vie. Des situations drôles ou tragiques, qui sonnent vraies et sont loin de nous laisser indifférents. À lire à tout prix.
Une expérience forte qui adoucit mes idées sur la nouvelle et me donne envie d'en lire plus souvent.
Merci aux éditions, à l'auteur et au forum !
Avis de Pityfleur
En décembre dernier, le père noël fut un peu en avance lorsque je reçus de la part de Kathy un joli paquet contenant deux livres. L’un d’entre eux était un recueil de nouvelles : « l’ange gardien » écrit par Marie-Claire George.
Je souhaiterais tout d’abord remercier les éditions « Chloé des Lys » ainsi que le forum « accros et mordus de lecture » pour ce partenariat qui est pour moi un véritable coup de cœur.
Ce recueil est un ensemble de mini scènes, de tranches de vies véridiques ou complètement farfelues. L’auteur sait par des mots simples et en très peu de temps nous embarquer dans son vécu ou dans son imaginaire. L’auteur réussit ce challenge extraordinaire de nous faire passer d’une nouvelle à une autre, n’ayant pourtant aucun lien entre elles, et ce sans difficulté mais surtout en suscitant notre impatience pour la prochaine histoire.
On partage les vies de « gens » ordinaires qui vivent pour un temps ou bien une vie, des aventures extraordinaires. Le recueil comporte 25 nouvelles chacune unique en son genre tant dans l’écriture que dans l’émotion qui s’en dégage. Toutes ont touché une émotion différente et aucune ne m’a déplu.
Le « Sourire d’Emilie » est une des nouvelles qui m’a le plus touchée. On y découvre une vieille dame, forcée par son hospitalisation de demander à sa jeune voisine de lui porter des affaires de rechange. En pénétrant son intérieur, la jeune femme découvre alors via des tas d’objets hétéroclites, la vie trépidante de la douce Emilie. Bouleversée par ses découvertes, la jeune femme ne peut s’empêcher d’engager la conversation avec Emilie qui racontera, pour la première fois, sa vie. Une histoire qui même à notre époque sort des carcans sociaux ! C’est assez touchant de voir cette vieille dame que la vie a gâtée par de nombreuses aventures malheureusement solitaires se confier à une jeune inconnue simplement, sans mensonge et avec tellement de pudeur.
« Mémoires » nous fait voyager dans le temps à travers la conscience d’un arbre né dans les années révolutionnaires. On partage avec lui les 300 ans de son existence, tantôt traversant la période napoléonienne, tantôt appréciant le cri du coucou ou l’insouciance des déjeuners sur l’herbe mais également les horreurs de la guerre et enfin le supplice de son abattage. Sa renaissance surprenante m’a tiré quelques larmes, je ne saurais expliquer pourquoi, peut-être à cause de l’émotion ou de la poésie avec laquelle c’est écrit.
Dans ces nouvelles Marie-Claire sait varier les émotions notamment par des chutes surprenantes nous tirant quelques grands sourires, soit par l’innocence d’un enfant dans « Ronchon, chat d'exception » ou bien par la découverte d’un talent dans « une star est née ». Elle remet en question de grandes scènes historiques en changeant de point de vue, en relativisant l’Histoire avec un grand H. Même Louis XVI ou Caïn deviennent des personnages attachants qu’un faux pas d’un jour, finalement tellement humain, a propulsés aux premières pages des livres d’Histoire. On partage également des combats d’une vie dans « L'or de Xoliswa ».
Ce recueil merveilleux est un ensemble de nouvelles engagées ou légères, historiques ou inventées, tristes ou joyeuses. J’ai énormément aimé la variété des personnages pas forcément humains. J’ai adoré être un chat, un arbre ou bien encore un vieux sécateur se disputant avec un stylo et une aiguille… j’aurais aimé être Sandra, réveillée en pleine nuit par un inconnu. J’ai pleuré dans « il est tard et je m'en vais», pleuré de cette indifférence face à la mort d’un être cher, pleuré face à l’amour de ce compagnon à quatre pattes.
Finalement, la variété de l’écriture est surprenante et agréable, la richesse du vocabulaire et l’emploi varié de la conjugaison nous transportent facilement d’une émotion à une autre, d’une poésie à une autre. L’on croit saisir l’écrivaine mais voilà qu’elle change de style la page suivante nous emportant de la nostalgie au fou rire, de la tristesse à la surprise, du passé à l’avenir, du réel à l’irréel.
Merci pour ce livre pétillant, joyeux, émotif, triste, nostalgique ; j’ai lu, j’ai voyagé, j’ai rêvé !
Je souhaiterais tout d’abord remercier les éditions « Chloé des Lys » ainsi que le forum « accros et mordus de lecture » pour ce partenariat qui est pour moi un véritable coup de cœur.
Ce recueil est un ensemble de mini scènes, de tranches de vies véridiques ou complètement farfelues. L’auteur sait par des mots simples et en très peu de temps nous embarquer dans son vécu ou dans son imaginaire. L’auteur réussit ce challenge extraordinaire de nous faire passer d’une nouvelle à une autre, n’ayant pourtant aucun lien entre elles, et ce sans difficulté mais surtout en suscitant notre impatience pour la prochaine histoire.
On partage les vies de « gens » ordinaires qui vivent pour un temps ou bien une vie, des aventures extraordinaires. Le recueil comporte 25 nouvelles chacune unique en son genre tant dans l’écriture que dans l’émotion qui s’en dégage. Toutes ont touché une émotion différente et aucune ne m’a déplu.
Le « Sourire d’Emilie » est une des nouvelles qui m’a le plus touchée. On y découvre une vieille dame, forcée par son hospitalisation de demander à sa jeune voisine de lui porter des affaires de rechange. En pénétrant son intérieur, la jeune femme découvre alors via des tas d’objets hétéroclites, la vie trépidante de la douce Emilie. Bouleversée par ses découvertes, la jeune femme ne peut s’empêcher d’engager la conversation avec Emilie qui racontera, pour la première fois, sa vie. Une histoire qui même à notre époque sort des carcans sociaux ! C’est assez touchant de voir cette vieille dame que la vie a gâtée par de nombreuses aventures malheureusement solitaires se confier à une jeune inconnue simplement, sans mensonge et avec tellement de pudeur.
« Mémoires » nous fait voyager dans le temps à travers la conscience d’un arbre né dans les années révolutionnaires. On partage avec lui les 300 ans de son existence, tantôt traversant la période napoléonienne, tantôt appréciant le cri du coucou ou l’insouciance des déjeuners sur l’herbe mais également les horreurs de la guerre et enfin le supplice de son abattage. Sa renaissance surprenante m’a tiré quelques larmes, je ne saurais expliquer pourquoi, peut-être à cause de l’émotion ou de la poésie avec laquelle c’est écrit.
Dans ces nouvelles Marie-Claire sait varier les émotions notamment par des chutes surprenantes nous tirant quelques grands sourires, soit par l’innocence d’un enfant dans « Ronchon, chat d'exception » ou bien par la découverte d’un talent dans « une star est née ». Elle remet en question de grandes scènes historiques en changeant de point de vue, en relativisant l’Histoire avec un grand H. Même Louis XVI ou Caïn deviennent des personnages attachants qu’un faux pas d’un jour, finalement tellement humain, a propulsés aux premières pages des livres d’Histoire. On partage également des combats d’une vie dans « L'or de Xoliswa ».
Ce recueil merveilleux est un ensemble de nouvelles engagées ou légères, historiques ou inventées, tristes ou joyeuses. J’ai énormément aimé la variété des personnages pas forcément humains. J’ai adoré être un chat, un arbre ou bien encore un vieux sécateur se disputant avec un stylo et une aiguille… j’aurais aimé être Sandra, réveillée en pleine nuit par un inconnu. J’ai pleuré dans « il est tard et je m'en vais», pleuré de cette indifférence face à la mort d’un être cher, pleuré face à l’amour de ce compagnon à quatre pattes.
Finalement, la variété de l’écriture est surprenante et agréable, la richesse du vocabulaire et l’emploi varié de la conjugaison nous transportent facilement d’une émotion à une autre, d’une poésie à une autre. L’on croit saisir l’écrivaine mais voilà qu’elle change de style la page suivante nous emportant de la nostalgie au fou rire, de la tristesse à la surprise, du passé à l’avenir, du réel à l’irréel.
Merci pour ce livre pétillant, joyeux, émotif, triste, nostalgique ; j’ai lu, j’ai voyagé, j’ai rêvé !
Avis d'Inlandsis
25 nouvelles composent ce recueil. 25 tranches de vie. 25 récits courts et percutants.
Autant le dire tout net, en général j’aime les recueils de nouvelles. En fait j’aime le format de la nouvelle, sans fioritures, directement à l’essentiel. Ici j’ai été servie ! Ces nouvelles sont autant de petites merveilles très efficaces.
L’écriture est de qualité : fluide et contemporaine. Les personnages, les situations sont touchantes, elles trouvent leur chemin jusqu’à l’imaginaire sans détour. Puis il en ressort une impression de tendresse et de sourire. Que ce soit par le voyage ou le plus infime événement de la vie quotidienne, Marie Claire George sait nous surprendre et nous faire partager les sentiments de ses personnages avec talent.
L’auteure nous rappelle également quelques grandes vérités importantes : il ne faut présager de rien ni de l’avenir d’un individu ni de sa personne. Un brin moralisateur me direz-vous ? Oui mais c’est si bien apporté que finalement on en reprendrait bien une couche de ces bons sentiments.
La première nouvelle est l’Ange Gardien. Il s’agit donc de la nouvelle qui donne son titre au recueil. C’est aussi celle dont une citation orne le quatrième de couverture :
«À votre âge, Arthur, vous pouvez prendre vos responsabilités. Je vous laisse quarante-huit heures pour découvrir une nouvelle vie à accompagner. Hâtez-vous, nous n’avons que faire d’anges oisifs. Le monde est aujourd’hui d’un danger ! Croyez-moi, il y a de l’ouvrage pour tout le monde au paradis !»
Citation et nouvelle à l’image du recueil : à la fois drôle, légère et profonde. Cette première nouvelle est peut-être même ma préférée du recueil. L’ange gardien Arthur et ses états d’âme m’ont amusée et touchée. On s’interroge aussi et on se prend à espérer qu’un ange gardien veille au-dessus de notre épaule et qu’il nous guide de son mieux.
En souvenir de Salvador la nouvelle suivante m’a moins touchée. Ayant pour thème l’amour, elle m’a laissé un sentiment de mélancolie qui m’a légèrement déplu.
Le sourire d’Emilie, la troisième nouvelle, se dispute ma préférence (avec l’Ange Gardien). Je l’ai trouvée étonnante et extrêmement sensible. Elle nous pose aussi des questions : nous intéressons-nous réellement aux autres ? à nos amis ? à nos voisins ? à ceux qui semblent seuls ?
Aniadoué, la fille de la Lune est une nouvelle un peu moins politiquement correcte puisqu’elle nous conte les derniers mots d’un homme pour sa maîtresse. Une nouvelle remplie d’amour et sentiments. Une belle histoire d’amour.
Pour l’amour d’un desperado mêle avec brio les thèmes majeurs de ce recueil : le voyage, l’amour, et les faux semblants. Je m’explique, comme pour quasiment toutes les nouvelles les personnages ne sont pas uniformes. Ils ont une apparence donnée et un monde intérieur extrêmement riche et souvent en contradiction avec leur apparence. Marie Claire George nous rappelle ici qu’il ne faut jamais juger les sur leur apparence mais sur ce qu’ils sont réellement au plus profond d’eux-même.
Une star est née, la nouvelle suivante, est justement dans ce thème. Puisque ce qui semble mauvais au père sera en fait l’atout de son fils pour réussir.
Graffiti est probablement une des nouvelles les plus tristes du recueil. Elle m’a beaucoup émue. Et son message est tellement vrai : n’oubliez pas d’aimer les gens tant qu’ils sont là.
L’or de Xoliswa est l’histoire d’une revanche sur la vie. Elle permet de se remonter le moral après Graffiti et c’est réussi. Encore une belle histoire qui sait nous toucher.
Richard, entre ombre et lumière, la nouvelle suivante, est un hymne à la musique Reggae qui nous rappelle qu’il faut bien peu de choses pour être heureux.
Comme s’il était trop tard est l’histoire d’une rencontre, d’un heureux hasard auxquels on devrait tous être toujours ouverts.
Matin félin est une tranche de vie anodine. Et comme la narratrice moi aussi je veux être un chat domestique dans une autre vie.
Il est tard et je m’en vais est une belle histoire d’amour entre un chien et son maître. Mais c’est aussi une petite critique un brin grinçante de notre manque de sensibilité crasse et notre égocentrisme commun.
Une femme qui me regarde est l’histoire d’une quête. D’un homme qui abandonne femme et enfants à la recherche d’un idéal de beauté pour finalement se rendre compte que la beauté était chez lui mais que le monde n’arrête pas de tourner pour lui. C’est une nouvelle un peu douce-amère.
Mémoires est l’histoire d’un arbre témoin de la société des humains pendant des années. Cette nouvelle donne une petite connotation écologique à l’ensemble. Un bel hommage à la nature.
Poussière de roi nous conte les derniers mots de Louis Auguste Louis XVI juste avant sa pendaison. Elle nous montre l’homme derrière le souverain. Elle nous rend donc l’humain.
Loin de Puerto Eden nous montre le côté destructeur et l’intolérance de notre société qui a imposé ses vues sur le reste du monde. Par le regard d’une Indienne d’Amérique du Sud on appréhende la terrible disparition d’une culture.
Au jardin nous ramène au thème des apparences auxquelles il ne faut pas se fier par le biais d’un dialogue entre trois objets aux fonctions différentes. Un bon rappel que l’important n’est pas toujours là où on le pense.
Ronchon, chat d’exception, est une des nouvelles les plus drôles du recueil ainsi qu’un hommage aux chats qui aiment tant leur tranquillité et leur indépendance.
Anubis ou encore l’histoire d’un chat ou plutôt de l’amour d’une maîtresse pour son chat sous le regard désapprobateur de ses voisins. L’auteur réussit ici à nous montrer le point de vue de l’intolérant sans pour autant le condamner. Au final on le plaint et c’est tant mieux.
La piscine est une nouvelle sur nos attentes surtout celles qu’on a des autres.
Retour à la religion avec Les fruits de la passion qui revisite le mythe d’Abel et de Caïn. On se prend à apprécier Caïn le fermier qui produit pour ses pairs. Et on se surprend à être un peu agacé par Abel, le rêveur qui profite du fruit du labeur de son frère. Puis on les plaint tous les deux pour la tragédie qui les touche. L’enfer est pavé de bonnes intentions oui mais...
Marathon la nouvelle suivante nous rappelle que le bonheur, l’émerveillement et la vie est souvent à côté du chemin. Un hymne à la vie dans toute sa différence et une critique simple et efficace de l’uniformisation.
Comme une petite flamme qui vibre est une nouvelle plus noire (enfin grise) sur l’uniformisation et ses dérives. Autant Marathon nous donne espoir autant Comme une petite flamme qui vibre nous l’enlève.
Le Soleil se lève à Manaus est une nouvelle déroutante: l’utopie d’une autre société plus juste à l’écart de notre société actuelle .
Enfin la dernière nouvelle est épistolaire. C’est la lettre d’une femme (l’auteure ?) à son ange gardien. Le récit d’une vie.
Finalement, je ne pensais pas vous présenter chaque nouvelle mais c’est chose faite.
Pour résumer, ce recueil nous rappelle que la bonté, la tendresse, la tolérance, l’altruisme sont des qualités qui ne lèsent pas les gens mais les grandissent. Je tiens à remercier les Éditions Chloé des Lys et le forum d’Accros et Mordus pour m’avoir fait découvrir ce recueil qui se place dans mes coups de cœur de cette année 2012. Vraiment merci !
Autant le dire tout net, en général j’aime les recueils de nouvelles. En fait j’aime le format de la nouvelle, sans fioritures, directement à l’essentiel. Ici j’ai été servie ! Ces nouvelles sont autant de petites merveilles très efficaces.
L’écriture est de qualité : fluide et contemporaine. Les personnages, les situations sont touchantes, elles trouvent leur chemin jusqu’à l’imaginaire sans détour. Puis il en ressort une impression de tendresse et de sourire. Que ce soit par le voyage ou le plus infime événement de la vie quotidienne, Marie Claire George sait nous surprendre et nous faire partager les sentiments de ses personnages avec talent.
L’auteure nous rappelle également quelques grandes vérités importantes : il ne faut présager de rien ni de l’avenir d’un individu ni de sa personne. Un brin moralisateur me direz-vous ? Oui mais c’est si bien apporté que finalement on en reprendrait bien une couche de ces bons sentiments.
La première nouvelle est l’Ange Gardien. Il s’agit donc de la nouvelle qui donne son titre au recueil. C’est aussi celle dont une citation orne le quatrième de couverture :
«À votre âge, Arthur, vous pouvez prendre vos responsabilités. Je vous laisse quarante-huit heures pour découvrir une nouvelle vie à accompagner. Hâtez-vous, nous n’avons que faire d’anges oisifs. Le monde est aujourd’hui d’un danger ! Croyez-moi, il y a de l’ouvrage pour tout le monde au paradis !»
Citation et nouvelle à l’image du recueil : à la fois drôle, légère et profonde. Cette première nouvelle est peut-être même ma préférée du recueil. L’ange gardien Arthur et ses états d’âme m’ont amusée et touchée. On s’interroge aussi et on se prend à espérer qu’un ange gardien veille au-dessus de notre épaule et qu’il nous guide de son mieux.
En souvenir de Salvador la nouvelle suivante m’a moins touchée. Ayant pour thème l’amour, elle m’a laissé un sentiment de mélancolie qui m’a légèrement déplu.
Le sourire d’Emilie, la troisième nouvelle, se dispute ma préférence (avec l’Ange Gardien). Je l’ai trouvée étonnante et extrêmement sensible. Elle nous pose aussi des questions : nous intéressons-nous réellement aux autres ? à nos amis ? à nos voisins ? à ceux qui semblent seuls ?
Aniadoué, la fille de la Lune est une nouvelle un peu moins politiquement correcte puisqu’elle nous conte les derniers mots d’un homme pour sa maîtresse. Une nouvelle remplie d’amour et sentiments. Une belle histoire d’amour.
Pour l’amour d’un desperado mêle avec brio les thèmes majeurs de ce recueil : le voyage, l’amour, et les faux semblants. Je m’explique, comme pour quasiment toutes les nouvelles les personnages ne sont pas uniformes. Ils ont une apparence donnée et un monde intérieur extrêmement riche et souvent en contradiction avec leur apparence. Marie Claire George nous rappelle ici qu’il ne faut jamais juger les sur leur apparence mais sur ce qu’ils sont réellement au plus profond d’eux-même.
Une star est née, la nouvelle suivante, est justement dans ce thème. Puisque ce qui semble mauvais au père sera en fait l’atout de son fils pour réussir.
Graffiti est probablement une des nouvelles les plus tristes du recueil. Elle m’a beaucoup émue. Et son message est tellement vrai : n’oubliez pas d’aimer les gens tant qu’ils sont là.
L’or de Xoliswa est l’histoire d’une revanche sur la vie. Elle permet de se remonter le moral après Graffiti et c’est réussi. Encore une belle histoire qui sait nous toucher.
Richard, entre ombre et lumière, la nouvelle suivante, est un hymne à la musique Reggae qui nous rappelle qu’il faut bien peu de choses pour être heureux.
Comme s’il était trop tard est l’histoire d’une rencontre, d’un heureux hasard auxquels on devrait tous être toujours ouverts.
Matin félin est une tranche de vie anodine. Et comme la narratrice moi aussi je veux être un chat domestique dans une autre vie.
Il est tard et je m’en vais est une belle histoire d’amour entre un chien et son maître. Mais c’est aussi une petite critique un brin grinçante de notre manque de sensibilité crasse et notre égocentrisme commun.
Une femme qui me regarde est l’histoire d’une quête. D’un homme qui abandonne femme et enfants à la recherche d’un idéal de beauté pour finalement se rendre compte que la beauté était chez lui mais que le monde n’arrête pas de tourner pour lui. C’est une nouvelle un peu douce-amère.
Mémoires est l’histoire d’un arbre témoin de la société des humains pendant des années. Cette nouvelle donne une petite connotation écologique à l’ensemble. Un bel hommage à la nature.
Poussière de roi nous conte les derniers mots de Louis Auguste Louis XVI juste avant sa pendaison. Elle nous montre l’homme derrière le souverain. Elle nous rend donc l’humain.
Loin de Puerto Eden nous montre le côté destructeur et l’intolérance de notre société qui a imposé ses vues sur le reste du monde. Par le regard d’une Indienne d’Amérique du Sud on appréhende la terrible disparition d’une culture.
Au jardin nous ramène au thème des apparences auxquelles il ne faut pas se fier par le biais d’un dialogue entre trois objets aux fonctions différentes. Un bon rappel que l’important n’est pas toujours là où on le pense.
Ronchon, chat d’exception, est une des nouvelles les plus drôles du recueil ainsi qu’un hommage aux chats qui aiment tant leur tranquillité et leur indépendance.
Anubis ou encore l’histoire d’un chat ou plutôt de l’amour d’une maîtresse pour son chat sous le regard désapprobateur de ses voisins. L’auteur réussit ici à nous montrer le point de vue de l’intolérant sans pour autant le condamner. Au final on le plaint et c’est tant mieux.
La piscine est une nouvelle sur nos attentes surtout celles qu’on a des autres.
Retour à la religion avec Les fruits de la passion qui revisite le mythe d’Abel et de Caïn. On se prend à apprécier Caïn le fermier qui produit pour ses pairs. Et on se surprend à être un peu agacé par Abel, le rêveur qui profite du fruit du labeur de son frère. Puis on les plaint tous les deux pour la tragédie qui les touche. L’enfer est pavé de bonnes intentions oui mais...
Marathon la nouvelle suivante nous rappelle que le bonheur, l’émerveillement et la vie est souvent à côté du chemin. Un hymne à la vie dans toute sa différence et une critique simple et efficace de l’uniformisation.
Comme une petite flamme qui vibre est une nouvelle plus noire (enfin grise) sur l’uniformisation et ses dérives. Autant Marathon nous donne espoir autant Comme une petite flamme qui vibre nous l’enlève.
Le Soleil se lève à Manaus est une nouvelle déroutante: l’utopie d’une autre société plus juste à l’écart de notre société actuelle .
Enfin la dernière nouvelle est épistolaire. C’est la lettre d’une femme (l’auteure ?) à son ange gardien. Le récit d’une vie.
Finalement, je ne pensais pas vous présenter chaque nouvelle mais c’est chose faite.
Pour résumer, ce recueil nous rappelle que la bonté, la tendresse, la tolérance, l’altruisme sont des qualités qui ne lèsent pas les gens mais les grandissent. Je tiens à remercier les Éditions Chloé des Lys et le forum d’Accros et Mordus pour m’avoir fait découvrir ce recueil qui se place dans mes coups de cœur de cette année 2012. Vraiment merci !
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