Nombre de pages : 250 pages
Date de parution : mai 2012
Fiche du Livre
Quatrième de couverture
Cher journal,
Désormais, mon nom est Fáil, Lía Fáil, et je suis un vampire.
Sans déconner ?Punaise de pouvoir idiot, et tu réponds à l’écrit en prime !
Ben, depuis le temps, je sais que tu ne sais pas t’empêcher d’écrire tes tracas alors…Ouais… pas faux…
Alors, vas-y, raconte…En décembre dernier, je suis devenue un vrai vampire du genre « Kit complet sans les petits inconvénients ». Avec le sexy garde-du-corps écossais en prime.
Tu vas en faire des envieuses ! Ouais… surtout qu’à l’heure qu’il est, c’est le seul à ne pas vouloir ma tête pour un crime que je n’ai pas commis !
Qui est ? Toute ma nouvelle famille m’accuse d’avoir assassiné notre Maître, celui qui m’a créée. Mais je te jure : j’ai rien fait !
Ça me rappelle quelque chose…M’en parle pas !
Bourré de références cinématographiques, de traits d’humour et de rebondissements, l’auteur nous propose de suivre les pas de son héroïne, Lia Fáil, dans une enquête qui lui permet de vivre maintes péripéties. un récit moderne et original, teinté d’humour pour le moins mordant!
Avis d'Erine
Tout d’abord, merci aux éditions du Petit Caveau et au Forum Accros & Mordus pour m’avoir permis de lire ce livre.
Vampire d’une nuit de printemps m’a attiré immédiatement par sa quatrième de couverture accrocheuse. Le style surtout m’a fait tilt : j’aime lire ces livres qui ne ressemblent à aucun autre car l’auteur a « cette plume » qui fait sa signature et qu’on ne pourra jamais confondre avec une autre. Et le l’histoire, en second lieu, me laissait penser à une enquête ou une argumentation sous une autre forme pour clamer son innocence, ça me plaisait beaucoup et je n’ai pas été déçue car la lecture me l’a confirmée.
Cependant, je vous préviens immédiatement quoiqu’insolite et avec plus d’une qualité que je vous présenterai ensuite, je n’ai pas accroché totalement à ce roman. Pourquoi ? La raison est simple, ce n’est pas un genre que j’affectionne de manière générale, je pensais sortir des sentiers battus de la bit-lit, c'est-à-dire trouver quelque chose de moins léger et malheureusement non. Je pense que ce fait-là explique déjà beaucoup ma déception. Ensuite, le manque d’action afin de poser les premières pierres du récit m’a gênée, plus des cent premières pages décrivent, expliquent comment vivent, fonctionnent les vampires mais peu d’événements importants qui en auraient fait une lecture intense. J’ai soufflé enfin quand l’assassinat a été commis car l’histoire a repris plus de saveurs. J’adore les enquêtes donc cela a participé à faire remonter l’intrigue dans mon estime. Elle a été à mon goût, cependant j’ai trouvé que des choses étaient conclues rapidement sans qu’on comprenne exactement pourquoi. Pas tout le temps mais au début, a contrario j’ai aimé les explications bien détaillées de Lia, c’était plus clair et probablement l’effet voulu. J’ai aussi trouvé du plaisir à lire le développement fait autour du vampire élaboré par Lia Vilorë. Elle le construit de manière très surprenante qui nous fait sortir de l’habituel cliché vampirique dont elle en lance quelques piques dans le récit. Celui-ci n’est pas un monstre à proprement parler, il a des manières d’agir digne d’un gentleman, il est solidaire avec ses congénères, il s’adapte à la vie du XXIème siècle en fait. Chaque convent, sous-entendu famille de vampires a son fonctionnement très protecteur à l’encontre de ses membres, ses rituels, son organisation parfois un peu grotesque mais très bien travaillée. Deux convents seront mis en avant : le convent Orfhlaith et l’autre nommé Ailill, l’un protégeant l’autre ce qui entraîne des liens complexes entre les convents. Outre ce fait, ces deux familles disposent aussi d’une Histoire commune qui fonde la base de nombreux éléments du récit. J’ai apprécié ce pilier fondateur donnant du cachet à l’intrigue. De plus, l’auteur ne survole pas le sujet, on a les informations au compte-goutte parfois trop peu nous laissant planer le doute mais je crois qu’à la fin l’ensemble était suffisamment clair pour ne laisser aucun lecteur sur sa faim.
Ce livre est une véritable plongée dans leur univers où la sur-vie dans le monde comme un humain normal est l’essentiel, on suit leur vie routinière, les premiers pas de Lia dans cette nouvelle peau, ses relations avec ses semblables. Le récit se base beaucoup sur le côté psychologique des personnages, on est beaucoup dans les pensées de notre héroïne mais aussi dans l’étude comportemental des autres membres des convents. C’est une manière d’aborder les choses très intéressantes mais aussi un des éléments qui m’a le plus ennuyé dans les premières pages, comme je vous l’ai dit ce n’est pas mon genre de prédilection alors je me suis accrochée pour lire tout ça. Ça a tendance à me déprimer de manière générale, pas ce livre en particulier bien sûr, mais globalement car j’ai besoin d’action dans les livres, de me faire emporter surtout dans les livres où le fantastique est présenté.
Heureusement, l’auteur a su agrémenter son œuvre de nombreuses pointes d’humour – parfois un peu pesant je tiens à le dire surtout quand on manque un peu de culture pour comprendre le trait d’humour- complété avec le don de Lia Fail qui donnait un effet détonnant et très agréable. Il participe en plus à donner un atout à l’enquête qui occupe la seconde partie du livre, c’était très bien trouvé.
Les personnages étaient aussi un des points forts de Vampire d’une nuit de printemps. Comme je l’ai dit, l’histoire est façonnée surtout autour de la psychologie de chacun, des faits et gestes de tous. D’une logique implacable bien sûr car dans une grande famille, chaque chose prend son ampleur particulière. Amaël, le partenaire colocataire de Lia est mon préféré, il fait son entrée dans le récit d’une manière grotesque me laissant stupéfaite. Cependant cela ne dure pas et il sera un vampire prévenant donnant un apprentissage parfait à son élève. Il est un peu l’homme rêvé, Lia Fail a beaucoup de chance. Je suis tombée sous le charme aussi de son côté plus sombre, plus réservé mais j’ai moins accroché au fait qu’il se dévoile parfois assez facilement. C’est une bonne pâte parfois un peu trop. Lia, elle est tout le contraire, cette ancienne étudiante qui aurait du mourir dans un accident a un caractère de chien. Elle en a toutes les raisons entre sa transformation en vampire comme échappatoire à la mort, cette nouvelle vie qui change de sa vie pépère de célibataire il y a de quoi péter un câble quand on se retrouve en colocation du jour au lendemain avec un pouvoir très étrange … Elle évoluera très vite et bien. Cependant, j’ai peut être trouvé un peu irréaliste que ça se passe comme ça si vite malgré les événements.
J’ai été moins emballé par le reste des personnages, on les rencontre vraiment plus après l’assassinat et ce temps en moins pour les découvrir a sûrement joué. Mes préférences ont penché pour les individus les plus proches de notre duo infernal comme Brian, l’ami le plus proche d’Amaël ou bien Rose, une vampire dynamique, réconfortante.
Pour ma part, j’ai ressenti une grande frustration en le lisant car l’auteur n’a pas su me donner l’action que je recherchais, ça a été trop terre à terre et ne m’a pas transportée. Mais malgré tout, cette lecture bien qu'elle ne m'ait pas passionnée, mérite d'être connue pour l'humour et la plume de son auteur lui donnant du piquant et un ton léger très agréable. Elle dispose à mon goût de tous les ingrédients nécessaires pour plaire au plus grand nombre.
Avis d'Inlandsis
Vampires d'une nuit de printemps est un roman d'une jeune auteur francophone Lià Vilorë : comme quoi même dans la langue de Molière il est possible de trouver de bons romans vampiriques !
À la différence de ce que la quatrième de couverture laisse supposer, on n'est pas ici dans un roman policier où on cherche à savoir qui a tué le Maître. L'enquête ne se déroule que dans la deuxième partie du roman. Ce dernier nous conte, en fait, les premiers pas de Lià Fail dans la grande famille des vampires, de sa création jusqu'à l'assassinat de son maître, dont elle est accusée à tort, et elle devra alors prouver son innocence. Le récit nous plonge dans l'univers de vampires atypiques (« kit complet sans les petits inconvénients » de la quatrième de couverture).
Roman vampirique, donc, commençons donc par aborder les vampires selon Lià Vilorë. Ils allient les classiques beauté et sang humain à des aspects plus originaux qu'on emprunte à d'autres créatures de la nuit, comme l'organisation en convent classique des sorcières... Mais la principale entorse au mythe classique des vampires, c'est que ceux-là ne sont pas morts ! Ce qui implique quelques inconvénients, comme celui de devoir se sustenter normalement en plus du sang humain. Chaque suceur de sang a, de plus, un pouvoir particulier. Celui de l'héroïne Lià Fail est tout simplement hilarant ! Bref, Lià Vilorë parvient ici à renouveler leur image tout en conservant leurs caractéristiques classiques : c'est rafraîchissant dans l'univers actuel de profusion d'ouvrages du même type sans grande qualité.
L'autre aspect qui m'a fait adhérer à cette histoire est l'humour de l'ensemble : les personnages, les situations, l'histoire, tout est drôle ! On n'est pas dans l'absurde, mais Lià Vilorë nous offre un récit un brin décalé : de l'impertinence des objets à l'autodérision un brin douteuse de son héroïne, en passant par l'ironie... Les amateurs seront servis... Pour les autres, ma foi, rire est bénéfique pour notre santé. De plus, l'humour omniprésent donne un rythme soutenu au récit : si ce n'est pas l'action c'est un trait d'esprit qui nous occupe. Dans tous les cas, j'aime ça surtout quand l'ensemble est décalé donc forcément ici j'ai été servie !
Enfin, je ne peux vous parler d'humour et des vampires sans mentionner les nombreuses références aux genres de l'imaginaire et à la mythologie celtique. Les références, on aime ou on n'aime pas... mais quand on est fan des littératures de l'imaginaire on ne peut qu'apprécier qu'il y soit fait référence plutôt que de lire une énième copie plus ou moins réussie d'une œuvre marquante du genre. Puis, ça nous rapproche de l'histoire et des personnages : on pénètre mieux dans l'univers du roman.
Passons à présent aux personnages, et en particulier à l'héroïne. Cette dernière, universitaire déchue un brin asociale, se retrouve vampire du jour au lendemain, forcée à côtoyer d'autres vampires et même à cohabiter avec son garde du corps écossais. Lià Fail est très attachante et très humaine : emportée, impulsive, un brin naïve, et perspicace. C'est un personnage complet avec ses forces et ses fragilités. C'est très agréable : les super héros invulnérables... on en a soupé !
Les autres sont également de savants mélanges de forces et de faiblesses. Ils ont chacun leurs histoires plus ou moins lourdes, leurs motivations et leur propre caractère ainsi que leurs particularités. Les informations à leur sujet sont diffusées au compte-goutte tout au long du récit de sorte qu'on en apprend beaucoup sur chacun jusqu'à la fin. On rencontre, sans surprise, de faux méchants et de faux gentils, des amis fidèles et des traîtres. En résumé, toute une collection de individus parfois un brin stéréotypés mais efficaces et sympathiques.
L'ensemble est facile à lire (humour oblige), bien écrit et laisse une agréable sensation de fraîcheur. Si vous aimez les romans vampiriques et que l'humour ne vous effraie pas, Vampires d'une nuit de printemps est fait pour vous. C'est une agréable découverte et j'en remercie sincèrement les Editions du Petit Caveau ainsi que le Sanctuaire de la lecture de m'avoir permis de lire ce sympathique récit. Je suivrai avec intérêt l'auteur et je vais fourrer mon nez dans le catalogue de l'éditeur pour voir s'il nous propose d'autres romans du même acabit : une suite, peut être ?
Avis d'Owllie
Je voudrais tout d'abord remercier les éditions du Petit Caveau ainsi que le forum de m'avoir donné la possibilité de lire ce livre.
La quatrième de couverture était plus qu'attirante. Cela avait tout pour me faire accrocher ! Un peu d'humour dans ce monde de vampires, enfin un programme intéressant et qui nous changera de Twilight. (Oserais-je préciser que je n'ai pas aimé Twilight ?)
Et c'est bien ce que j'ai trouvé dans cette lecture. De l'humour, des références cultissimes (Ah ! Jamie Fraser !), un peu de suspense, un peu de romantisme, et hop, le tour est joué.
J'y mettrais simplement un petit bémol que je développerai ultérieurement.
Lia, notre héroïne, vampire tout juste créée, arrive de France et se retrouve aux Etats-Unis, où une nouvelle vie et de nouveaux amis l'attendent.
Elle ne se prend pas trop au sérieux et ne s'inquiète pas trop non plus de son avenir de vampire.
Ce qui m'a plu, dans ce personnage, c'est sa fraîcheur, sa spontanéité et son humour. Elle a toujours le mot pour rire.
Amaël, le guerrier celte, est un peu moins à mon goût. Déjà, son nom ne fait pas guerrier, mais cela n'engage que moi. Après, je le trouve vraiment à l'opposé de Lia Fail. Et je n'ai pas l'impression qu'ils soient très bien assortis. Son entrée en matière m'a laissée un peu dubitative et je ne suis pas fan des hommes soumis.
Je n'ai rien de particulier à dire sur les autres personnages de cette histoire.
L'écriture de Lia Vilorë est fluide, les chapitres s'enchaînent agréablement. La couverture est également sympathique.
Je vais maintenant en venir à ce qui m'a plus dérangée, dans cette histoire : le déroulement de l'action. J'ai trouvé que le meurtre arrivait fort tard et tout mon esprit attendait ce moment.
Du coup, je me posais des tas de questions sur les évènements qui se déroulaient, et je me disais qu'à la page suivante, enfin, le meurtre serait commis.
Mais non, rien, j'ai attendu, attendu.
Et, à l'inverse, le dénouement de l'intrigue est arrivé très rapidement. Ce qui m'a grandement frustrée, car j'aime beaucoup les polars et j'aime mener l'enquête avec les protagonistes.
J'ai trouvé que ce roman manquait d'action, mais cette lecture me laisse quand même un bon souvenir, ne serait-ce que pour la plume de l'auteur. Je suivrai ses prochaines parutions avec intérêt.
Avis de chtitepuce
En cette nuit de décembre on peut dire que Lia Fáil est comme qui dirait morte. C’est sans compter sur la grande générosité de Maximilian Orfhlaith, qui partage son sang pour faire d’elle un vampire.
C’est ainsi que s’ouvre le roman de Lia Vilorë.
Pendant une bonne partie du livre, on découvre les premiers pas de Lia en tant que jeune vampire et tout ce que cela implique. On nous explique que la communauté vampirique est répartie en différents Convents, sorte de grande famille composée de treize individus.
Dans notre roman nous ne verrons que le convent des Orfhlaith et celui des Ailill. Les maîtres sont les jumeaux Maximilian Orfhlaith et Ava Ailill. Les premiers sont là pour protéger les seconds Ils partagent leur tradition et leurs rites. A chacun des membres correspond un membre de l’autre convent de sexe opposé. On fait ainsi la connaissance du compagnon de Lia, Amael Ailill.
Pendant ce temps, une centaine de pages s'écoule, jusqu'au renversement de situation et au début de l'enquête ; qui a bien pu tuer le Maître Orfhlaith? Bien sûr, c'est vers Lia que se dirigent les soupçons.
Malgré un début qui traîne un peu en longueur, Lia Vilorë nous expose une mythologie vampirique plutôt originale. En tout cas je n’en avais pas encore rencontré dans ce style-là.
Ajoutez aussi le fait que chaque vampire développe un pouvoir qui lui est propre, en fonction de leur histoire et expériences personnelles, ce qui explique que, sur la quatrième de couverture, Lia parle avec son journal. Une des petites choses qui m’ont attirée vers ce roman.
J’ai aussi beaucoup aimé les différentes références cinématographiques, que ce soit de la part de Lia ou de l’auteur en début de chapitre.
L’humour est toujours au rendez-vous, parfois redondant, mais cela ne nous empêche pas de sourire.
Lia est une jeune femme timide qui ne peut s’empêcher de parler à tout va dès qu’elle se sent mal à l’aise. Le cynisme est l’un de ses remèdes aux situations qui la dérangent.
Autour d’elle gravitent plusieurs personnages, dont Amael, son preux chevalier, extrêmement soumis. Cela en est presque ennuyeux.
Rose et Brian sont les deux autres vampires, avec Amael, qui croient en l’innocence de Lia. Brian a toujours le mot pour rire. Quant à Rose, elle est tendre et sage. Ils forment un joli duo et on peut voir qu’ils sont prêts à tout l’un pour l’autre. Les couples sont formés par les maîtres des convents, mais on peut voir qu’au fil des années des liens se créent entre les partenaires.
Pour en revenir à l’enquête, l’auteur ne nous laisse pas beaucoup de repos. Plusieurs suspects s’affichent à nous et les indices se succèdent pour enfin arriver à la conclusion finale.
Même si je n’ai toujours pas compris les différents éléments historiques des communautés de vampires, j’ai apprécié l’originalité et le style agréable de Lia Vilorë. L’humour donne un côté léger au roman et les références cinématographiques lui donnent du cachet.
Merci aux éditions du Petit Caveau pour cette belle découverte, ainsi qu’au forum A&M.
Avis de louve
Je tiens d'abord à remercier le forum Accros et Mordus et les éditions du Petit Caveau pour cette lecture sympathique.
Dans Vampires d'une nuit de printemps, nous suivons les aventures de Lia Fail, une jeune femme qui, après un accident, se voit transformée en vampire par le maître Maximilian. Elle va donc apprendre à gérer sa nouvelle vie afin de devenir vampire à part entière. Mais lorsque le maître se fait assassiner, c'est elle que l'on accuse ! À elle de prouver son innocence, avec l'aide d'un écossais viril et charmant !
Ce roman m'attirait depuis quelques temps déjà, de par son résumé drôle et sa couverture. J'espérais donc découvrir un petit ovni dans le monde des vampires, mais force est de constater que Vampires d'une nuit de printemps ressemble sous bien des aspects à tout ce que l'on peut trouver actuellement en littérature vampirique.
Le style de Lia Vilorë m'a à moitié enchantée, à moitié agacée. Les passages où l'on vit l'histoire à travers l'héroïne m'ont souvent ennuyée, dans le sens où Lia est agaçante, vulgaire et parfois d'une trop grande naïveté. À l'inverse les passages qui reviennent à la troisième personne m'ont eux davantage charmée.
Le style de l'auteur est assez fluide, mais j'ai trouvé que, parfois, elle voulait en faire des tonnes, avec un humour qui n'atteindra pas autant de lecteurs que voulu. Du coup, certaines scènes qui sont censées être drôles n'ont eu véritablement aucun impact sur moi, me faisant tout juste esquisser un léger sourire. Autant dire que la plume de Lia n'a pas su me charmer réellement et m'a de temps à autres fait revenir en arrière afin de bien saisir les clins d'œil ou l'avancée du roman.
L'histoire en elle-même est pour le moins troublante. La première partie du roman, avant la mort du maître, m'a beaucoup plu, car elle s'est révélée très drôle et bien construite, cherchant à innover par bien des côtés. L'auteur nous offre donc une mythologie plutôt sympathique qui essaye d'apporter une certaine nouveauté en ce qui concerne les vampires. De ce fait, ils ont également besoin de se nourrir, comme les vivants, et ils peuvent sortir en plein jour, ce qui a pour seul effet d'atténuer leur pouvoir et de les rendre plus fragiles.
D'ailleurs, j'ai grandement apprécié que chaque vampire posséde un pouvoir particulier et si, au début, le pouvoir de notre héroïne est troublant, il en devient par la suite assez ridicule, surtout lorsqu'on la voit discuter avec l'asphalte ou avec un mouchoir. J'aurais aimé d'être davantage étonnée par les pouvoirs et j'ai trouvé dommage qu'au fond elle seule se voie chargée d'une capacité aussi peu habituelle.
L'auteur fait tout pour renforcer le côté "pas de chance" de la jeune femme et, pour ma part, cela m'a plus agacée que séduite, parce que cela tombait dans l'excès, aussi bien du côté de certaines situations (les champignons qui chantent du Mario sous la douche), que dans l'attitude de Lia qui, par hasard, doit toujours s'occuper de missions difficiles.
Concernant l'enquête menée par nos personnages, je l'ai trouvée très, très longue et sans grand intérêt pour l'histoire. En fait, j'ai eu l'impression que c'était davantage pour combler les vides plutôt que pour apporter réellement quelque chose à l'intrigue. Du coup, j'ai eu une impression de "trop", entre la découverte du monde vampirique et leurs codes ; puis vint l'apprentissage de Lia pour devenir un super-vampire et comprendre comment boire du sang sans faire de victime ; et enfin, l'évolution de sa relation avec Amaël l'écossais en plus de l'enquête.
Les personnages m'ont pour la plupart laissée indifférente, puisque l'on suit l'histoire via Lia et que l'on perçoit donc les protagonistes comme elle les perçoit, ce qui n'aide pas à les apprécier ou à apprendre à les connaître. L'héroïne, par exemple, est assez exaspérante dans son comportement. Elle tente d'être drôle mais, parfois, cela tombe à plat. Amaël, son garde du corps et binôme, est lui trop calme, trop timide et devient rarement la vedette du roman.
En bref, ce fut une lecture sympathique et assez agréable, mais qui n'a pas su m'emmener dans l'univers de l'auteur comme je l'aurais pensé. Un roman qui plaira davantage aux lecteurs qui n'ont pas l'habitude de la bit-lit et, surtout, qui cherchent une lecture légère et humoristique.
Avis de Michiko
Résumé personnel : Lia Fail est une Française qui meurt dans un accident de bus. Mais elle est transformée en vampire par un Maître présent sur les lieux. Il l’introduit alors dans son Convent, une sorte d’essaim de Vampires. Mais ce Convent se situe à Los Angeles ce qui implique un long voyage en avion à travers l’Atlantique. Nous découvrons ainsi l’univers vampirique créé par l’auteur, en même temps que Lia Fail mais ce, pendant la moitié du roman. Suite à cela, l’événement annoncé dans la quatrième de couverture a lieu. Malheureusement, je trouve qu’on en dit beaucoup sur cette quatrième, aussi je préfère éviter de vous dire exactement de quoi il retourne. Je comprends l’intérêt d’en dévoiler autant, cela permet au lecteur d’être attiré par le roman mais je ne suis pas d’accord avec cela. Je vous recommande fortement de ne pas lire cette quatrième de couverture. Si vous voulez en savoir un peu plus, un crime sera commis et Lia Fail sera considérée comme étant coupable, une enquête aura lieu. Vous dire la nature du crime ainsi que la victime est déjà trop en dire (en lisant la quatrième de couverture, vous en saurez plus mais je vous le déconseille).
Critique : D’un point de vue général, Vampire d’une nuit de printemps m’a plu, il permet de passer des moments agréables grâce à une lecture à la portée de tous. L'univers décrit par Lia Vilorë est intéressant mais le principe du Convent reste assez classique même s'il comporte, tout de même, une part d'originalité par rapport à d'autres lectures que j'ai eues sur le sujet. Lia Vilorë écrit très bien et cela, on s’en rend principalement compte lorsque les points de vue n’étaient pas ceux du personnage principal, avec laquelle j'ai eu un peu de mal au départ bien que nos relations se soient améliorées par la suite. J’ignore si cela est lié à son humour et à sa façon de parler qui me semble inappropriée, bien que très réaliste, mais ce n’est pas à cause de ses références cinématographiques qui sont très présentes. J’ai trouvé ça très amusant mais j’ai préféré le passage à la troisième personne du singulier, lorsque le point de vue est celui des autres personnages. C’est pour moi une excellente idée car cela permet aux lecteurs qui n’aimeraient pas Lia Fail d’apprécier le roman malgré tout. Les autres personnages sont vraiment très intéressants mais pour un unique tome, a priori, il aurait été préférable d’avoir des personnages plus approfondis. C’est le cas pour certains d’entre eux mais, du coup, nous avons beaucoup de zones d’ombres, c’est un peu dommage.
Concernant l’univers à proprement parler, il est bien construit et bien défini, cependant, pour un « one shot », on s’attendrait à un travail plus fourni mais ce n’est pas gênant. Les vrais problèmes, car malheureusement il y en a, sont autres. Comme je le disais, l’histoire en elle-même est bien, l’univers est bien pensé mais le livre ne semble pas abouti. Il y a beaucoup de fautes et un travail supplémentaire sur le roman manque cruellement. On sent qu’une étape a été oubliée et c’est plutôt gênant. Je recommande fortement aux éditeurs de retravailler avec l’auteur sur ce roman pour rendre un travail meilleur encore avant une prochaine réédition.
Le lien avec la quatrième de couverture est également un problème, comme je l’ai dit dans mon résumé personnel mais je dois bien reconnaître que je n’ai aucune solution à apporter au problème. Cependant, suite à l’annonce du crime dans la quatrième de couverture, le lecteur est obnubilé par cette information et attend que le crime ait lieu, laissant de côté tout le reste.
J’ai aimé la partie enquête mais j’avais découvert la vérité dès le début de l’enquête, je n’ai donc pas été étonnée mais peut-être que vous, vous le serez.
En définitive, un bon roman, une jeune auteure très prometteuse mais un travail supplémentaire est nécessaire. C’est le meilleur moyen pour la maison d’édition de progresser et d’atteindre les sommets.
Bonne lecture.
Je remercie Les Editions du Petit Caveau ainsi que le forum Accros et Mordus de lecture pour ce partenariat.
Avis de Chouquette
Voilà un roman que je voulais lire depuis plusieurs mois et qui m’intriguait vraiment. Pourtant, je suis ressortie déçue de ma lecture alors que le roman avait un fort potentiel et une ligne directrice intéressante et prometteuse. Et c’est vraiment dommage que cette dernière soit mal exploitée.
Je ne ferai pas de résumé personnel pour cette chronique puisque je ne veux pas gâcher l’histoire aux futurs lecteurs mais si je n’avais qu’un conseil à donner, ce serait de ne pas lire la quatrième de couverture qui dévoile une part importante de l’histoire alors même que celle-ci n’apparaît qu’au milieu du livre. Parler du crime dont il est question dans le roman est judicieux puisqu'il va retenir l'attention du lecteur mais étant donné qu'il n'arrive qu'au milieu de celui-ci, il aurait été préférable de le taire. En effet, après avoir lu la quatrième de couverture, le lecteur attend longtemps, ce qui peut gêner sa lecture.
Ce décalage pose un autre problème : une première intrigue est posée, le lecteur est absorbé par l’histoire de Lia et le fait d’intégrer une « seconde » intrigue à la première dans un roman aussi court crée un fort déséquilibre. Le passage de la première à la seconde partie du roman se fait d'une manière brutale. Par ailleurs, les soupçons qui pesaient sur l'auteur présumé du crime étaient trop rapidement dissipés à mon goût alors même que la quatrième de couverture nous annonçait cela comme un problème épineux.
Et ce déséquilibre est probablement ce qui m’a le plus gênée ici. Dans la première partie, j’ai pas mal accroché grâce à l’histoire de Lia, le massacre d’Irlande etc. On en apprend énormément sur les personnages, le Convent et c’est vraiment intéressant. Mais quand on en arrive au moment de ce crime, j’ai complètement décroché parce que certaines choses me semblaient un petit peu tiré par les cheveux. Je n'ai pas trouvé de lien évident entre l'histoire de Lia Fail et ce crime. En effet, il faut attendre la fin du roman pour comprendre les tenants et les aboutissants de toute cette affaire.
Toutefois, j'ai bien aimé le dénouement qui est assez inattendu je dois dire. L'auteur nous fait des révélations qui sont, certes, en contradictions avec ce qu'on nous dit au début mais qui nous permettent de mieux comprendre le mobile du crime qui est commis. Cependant, je pense qu'il aurait été préférable de mieux développer les deux parties du roman quitte à produire deux tomes à cette histoire.
Malgré tout, la plume de l’auteur m’a conquise. Je me suis surprise à apprécier véritablement Lia et son humour décalé mais aussi son pouvoir. Mais encore une fois on en revient à un cruel manque d’exploitation. Le roman déborde d’idées absolument géniales mais de traiter le tout dans un roman de 240 pages, c’est beaucoup trop court et ça le rend parfois « brouillon » alors qu’il a un potentiel excellent ! L’histoire est assez originale, les pouvoirs des vampires aussi et tout un tas d’autres choses. J’ai vraiment aimé ce livre pour ce côté totalement inédit en bit-lit mais il reste du travail à faire sur ce manuscrit pour qu’il dévoile tout son pouvoir et tout le talent de l’auteur.
En conclusion, un roman qui m’aura plu au départ mais qui traîne trop en longueur pour faire apparaître ce que nous raconte la quatrième de couverture. Un potentiel inexploité mais une plume très agréable qui, quand on referme le roman, nous fait nous demander ce que deviendra Lia. Je remercie donc chaleureusement les éditions du Petit Caveau & le forum Sanctuaire de la Lecture grâce à qui j’ai pu lire ce roman.
Avis d'Arwen
Avant toute chose, je remercie les Éditions du Petit Caveau et le forum Le sanctuaire de la lecture, grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre dans un tour organisé pour les chroniqueurs de ce forum. Sans cette proposition, je n'aurais sans doute pas poussé plus loin la curiosité et donc, n'aurais probablement jamais découvert ce livre. J'aurais eu tort car je serais passée à côté d'un roman très original qui vaut vraiment la peine d'être lu.
Pour commencer, je pense qu'on peut oublier tout de suite le terme "bit-lit" qui ne convient pas du tout à ce livre. Certes, les personnages principaux sont des vampires. Mais ça s'arrête là. Je qualifierais plutôt Vampires d'une nuit de printemps d'une sorte d'enquête paranormale loufoque. Rien que l'on puisse trouver ailleurs, vous imaginez bien !
Ce côté unique et très inhabituel m'a tout de suite séduite. Dès les premières lignes, j'ai été agréablement surprise par le ton assez humoristique donné par Lía, l'héroïne de cette histoire, qui nous raconte sa vie après la mort (autrement dit, à partir de sa transformation en vampire). Alors que le contexte pourrait laisser supposer un peu de tragique, de la mélancolie, de la peur même, rien ne se déroule comme on l'imagine. Lía est un véritable clown, elle prend tout avec humour et nous décrit chaque situation en utilisant un ton décalé, n'hésitant pas à se moquer d'elle-même ou bien à manier l'ironie ou l'humour noir. Plus que tout, c'est ce style incisif qui m'a fait accrocher à l'histoire. Lía m'a beaucoup fait rire, je me suis attachée à elle et à son histoire; j'ai eu envie de voir ce qu'elle devenait dans un monde de vampires.
Très vite, Lía doit vivre avec son "partenaire", un grand viking assez séduisant et protecteur. Mais je vous arrête tout de suite. Si vous espérez voir naître ne serait-ce que le début d'une romance, ou même plus, passez votre chemin. L'histoire n'est pas du tout centrée sur cet élément : une différence majeure avec la bit-lit.
La première moitié du roman se centre sur la présentation de l'univers et du fonctionnement de la société surnaturelle. On peut reprocher à l'auteur un manque d'action dans les premiers chapitres et des explications un peu complexes. Comme je l'ai lu il y a plus d'une semaine, je suis incapable de vous restituer le fonctionnement de ce monde de vampires, mais tout ce dont je me souviens, c'est qu'on a parfois un peu de mal à s'y retrouver. Toutefois, j'ai aimé le fait que chaque vampire ait des pouvoirs différents. Celui de Lia est assez drôle, il lui correspond parfaitement et apporte quelques situations fantaisistes qui font ressortir le côté "merveilleux" de l'univers.
Heureusement, la deuxième partie du roman nous emporte davantage. Un meurtre vient tout bouleverser et transforme notre récit en une véritable partie de cluedo. L'enquête prend le dessus et on se prend nous aussi au jeu de trouver l'assassin. La narration change parfois de camp avec habilité et nous laisse percevoir les caractéristiques de chaque personnage. Même s'ils sont tous intéressants, c'est tout de même Lia qui a le plus retenu mon attention.
La fin est bien construite et elle n'est pas trop attendue, même si il n'y a rien d'extraordinaire. J'aurais aimé que l'auteur aille encore plus loin et nous surprenne réellement. Si ç'avait été le cas, ce livre aurait sans aucun doute été un coup de cœur. Quoiqu'il en soit, j'ai passé un très bon moment et j'ai apprécié de découvrir quelque chose de nouveau.
J'ai vraiment aimé le style talentueux et en même temps très drôle de Lia Vilorë.
Un livre que je conseille donc à tous !
Avis d'Aurélie
Vampires d’une nuit de printemps ou comment se réapproprier la littérature vampirique avec un roman qui casse le mythe.
Lia Fáil, notre héroïne, frôle la mort puis est sauvée par un vampire, un vrai, qui la transforme pour la maintenir en "vie". Pour ses proches, elle est bel et bien morte, mais une toute nouvelle vie commence pour elle, avec sa nouvelle famille, au sein d’un « Covent » de vampires. Cette demoiselle dont la vie s’effondrait avant son accident ne perçoit pas sa nouvelle condition de vampire comme la seconde chance promise : tous se méfient d’elle et beaucoup sont persuadés qu’elle va apporter le malheur sur le « Covent ». Et ce malheur dont on va la juger coupable n'est autre que la mort de leur Maître, mort dont elle n’est pas responsable et qui lui rappelle ironiquement l’affaire qui avait détruit sa vie humaine…
Ce roman, comme tant d’autres, se déroule au sein d’un groupe de vampires avec ses règles, sa hiérarchie, ses caractéristiques. Seulement, Vampires d’une nuit de printemps possède quelque chose de différent, un petit plus novateur qui fait que je n’ai pas eu l’impression de lire un énième roman traitant des suceurs de sang. Ici, pas d’ambiance sombre ou grave au premier plan : toute l’originalité du livre tient dans la façon qu'a l'auteur de traiter l’univers vampirique. Les bases communes à la bit-lit sont réunies, mais la narration tranche avec ce que j’ai pu lire auparavant : l’héroïne est notre guide dans cette histoire et sa vision des événements rend l’ambiance plus guillerette (ou presque) qu’autre chose. Adieu descriptions obscures et funestes ! Évidemment, il est possible que les lecteurs trop attachés au style gothique aient du mal à accrocher à cette nouvelle vision offerte par l’auteur mais, personnellement, j’ai trouvé cela plutôt agréable. J’aime être surprise et me laisser guider hors des sentiers battus.
Lia Fáil est donc le moyen employé par Lia Vilorë pour obtenir ce résultat différent : cette héroïne a une vision bien étrange de son nouveau monde et c’est à cette vision que l’on s’accroche du début à la fin du roman. Lia Fáil est agaçante, parfois immature, complètement à côté de la plaque, perplexe, drôle, dotée d’un caractère à la limite du supportable… Et ce sont tous ces traits de caractère qui permettent d’obtenir une vision originale de l’histoire. Lia Fáil a la vilaine manie de tout tourner en dérision, surtout lorsqu’elle commence à perdre pied, et c’est cette façon de faire de l’humour sur tout et n’importe quoi qui offre au lecteur du changement. En effet, les héros sont en général plutôt graves, dotés d’une mission ô combien dangereuse et noble ; ils sont l’incarnation parfaite du personnage maudit… Et bien Lia Fáil est tout sauf modelée selon cet archétype : imparfaite, insupportable, vilain petit canard… Une héroïne que l’on ne supporterait sûrement pas au quotidien, mais qui permet de lire une aventure très rafraichissante !
Je dois l’avouer, j’ai eu du mal à supporter les traits d’humour du personnage jusqu’au bout. Cependant, il faut faire la différence entre l’humour agaçant d’un personnage et l’humour agaçant d’un livre : ici, c’est bien le personnage qui joue avec notre patience et non pas l’histoire. J’ai donc apprécié, étrangement, le fait d'avoir envie de tordre le cou de Lia Fáil plus d’une fois pour qu’elle se taise enfin : est-ce que cela ne signifie pas que c’est un personnage des plus réalistes ? Pour moi, si. Certains trouveront sûrement que le réalisme perd de son éclat au moment où la jeune vampire fait encore de l’humour alors qu’une personne normalement constituée se tairait enfin : ces lecteurs-là ont alors la chance de ne pas avoir à côtoyer des personnes comme notre héroïne, qui continuent inlassablement de faire des blagues.
Au-delà de Lia Fáil, de nombreux autres personnages interviennent, mais ils sont moins approfondis. Là aussi, c’est encore dû à notre protagoniste : elle ne connait pas sa nouvelle « famille » et, surtout, se laisse guider uniquement par ses premières impressions. Tant que Lia Fáil ne cherche pas à connaître ses camarades, nous ne savons rien de bien concret à leur sujet.
La quatrième de couverture est trompeuse : on s’attend à un roman où le meurtre du Maître prend toute la place alors qu’en réalité le livre se découpe en deux parties distinctes. La première traite de l’intégration de Lia Fáil dans le monde des vampires et la seconde, elle, nous offre l’enquête qui va de paire avec la mort du Maître. Cette organisation de l’histoire rend l’enquête trop rapide et si on choisit de lire ce roman parce que l'on est attiré par l’histoire de meurtre, je pense que l’on ne peut qu’être déçu. Pour ma part, c’est la promesse d’un livre traitant le vampirisme avec humour plutôt que de manière obscure qui m’a attirée : j’ai trouvé ce que j’attendais de cette lecture dans les pages de ce roman.
L’écriture fluide et tout sauf alambiquée de Lia Vilorë m’a permis de passer un bon moment en compagnie de ses personnages. Vampires d’une nuit de printemps est un one shot bien maîtrisé selon moi : les détails nécessaires à la compréhension de l’histoire sont présents, il n’y a pas de superflu. Lia Vilorë a su construire son ouvrage de façon adéquate et capter mon attention.
Je remercie les Editions du Petit Caveau et le forum Accros & Mordus de Lecture pour cette sympathique découverte. Comme à chacune de mes lectures, cette maison d’édition me permet de renouer avec les histoires de vampires !
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